Nice et Bordeaux se quittent dos à dos
Pas de vainqueur mais beaucoup de déçus. Entre des Niçois qui pouvaient espérer monter sur le podium et des Bordelais qui visaient encore plus haut, la place du dauphin du PSG, la prime au vainqueur était pourtant alléchante. Mais, faute d'inspiration, de confiance ou d'audace, c'est selon, les deux équipes resteront sur leur faim.
Vainqueurs mais sifflés par leur public face à Reims (2-0), les Niçois, malgré le retour de trois recrues estampillées "Ineos" (Nsoki, Dolberg, Ounas), portaient encore les stigmates du doute dans leur manière d'aborder le début de match, abandonnant le contrôle du jeu à des Bordelais inspirés, en tout cas jusqu'aux trente derniers mètres adverses. Une inconsistance que les Girondins allaient payer cher à la 28e minute, sur le premier véritable raid aérien des Aiglons.
L'arme Atal
Décalé sur le côté droit, Youcef Atal déposait un centre parfait pour la tête de Pierre Lees-Melou, le reste n'était que timing, puissance et précision (1-0). Dans la foulée, sur un nouveau déboulé de l'intenable Atal, Kasper Dolberg était tout proche de doubler la mise pour l'OGCN mais Benoît Costil sauvait les meubles. Mis en confiance par cette ouverture du score un peu heureuse, les hommes de Vieira bouclaient la première période bien mieux qu'ils ne l'avaient débutée.
La reprise allait, hélas pour eux, les ramener sur terre. Sur un dribble derrière la jambe d'appui, François Kamano embarquait complètement Stanley Nsoki dans sa feinte et se faisait crocheter dans la surface niçoise. Jimmy Briand confirmait tout son sang-froid dans l'exercice des penalties et permettait aux Girondins d'égaliser (1-1, 49e). L'allant azuréen était immédiatement brisé. Les Niçois n'allaient pas tenter la moindre frappe jusqu'à la 75e minute, et une tentative sans angle, et sans danger, de Dolberg.
Par chance pour eux, les partenaires de Laurent Koscielny, impérial ce vendredi soir, ne se montraient pas particulièrement ambitieux offensivement. Myziane Maolida, à peine entré en jeu, aurait pu faire pencher la balance côté Rouge et Noir après un bel enchaînement crochet extérieur et frappe flottante (81e) mais c'était définitivement trop juste pour espérer forcer la décision.
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