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Nice en résistance à Bordeaux

Tour à tour en rodage estival, équipe frisson de l'automne, enrhumé fin 2015, réactive et accrocheuse depuis janvier, Nice entend défendre sa place sur le podium à Bordeaux, vendredi (20h30) même sans son étoile Hatem Ben Arfa.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Gautier Lloris et Cheikh N'Doye se livrent un duel aérien lors de Nice-Angers (VALERY HACHE / AFP)

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé? Le Gym a bien commencé la  vie sans Hatem contre Marseille (1-1), grâce à son collectif, mais le  meneur-créateur de solutions va manquer un mois en tout. Dans une Ligue 1 au ventre mou aussi ferme que les abdominaux de Cristiano  Ronaldo, loin derrière le Paris SG, le chasseur de records, le wagon des  prétendants à l'Europe est en effet bondé. Seuls 3 points séparent Nice d'Angers (8e), avec dans l'intervalle des  équipes taillées pour la course au podium, et 4 points d'un Bordeaux requinqué  (9e) et encore ulcéré par la piquette de l'aller (6-1). Pour ses retrouvailles, comptant pour la 27e journée, la formation  girondine n'en sera que plus "imprévisible", selon l'épatant Vincent Koziello. Un nouvel examen, encore un, pour la plus jeune équipe de L1 (24,1 ans de  moyenne d'âge) qui a su réenclencher contre l'OM "la machine à points", dixit  le défenseur Paul Baysse. "Garder l'OM à cinq longueurs nous donne un peu d'air mais il y a tant  d'adversaires", rappelle Maxime Le Marchand. "Nous avons perdu deux matches en 2016 (à Caen 2-0 et à Monaco 1-0) et on  voit que personne ne nous a dépassés, c'est une chance. Il faudrait juste qu'on  arrive à faire une petite série", poursuit Valère Germain (8 buts, 4 passes),  buteur retrouvé après deux mois de silence, avec le retour opportun et  prometteur d'Alassane Plea après une intervention au genou.

"Le groupe a des réponses"

"Le groupe a des réponses depuis le début", a estimé Claude Puel,  l'entraîneur de l'OGC Nice. Parfois frustrés par des résultats, penauds après des non-matches à Ajaccio  (premier succès du Gazélec) et à Toulouse (2-0), les Aiglons ne sont pas à  l'abri d'une rechute, mais ils se sont forgé un caractère. Ils ont repris 5  points dans trois matches où ils étaient menés depuis début janvier. Leur exigeant entraîneur en avait apprécié la démonstration après la pause  devant Marseille tout comme la capacité du groupe (33 joueurs appelés, record  européen NDLR) à trouver "des solutions notamment aux nombreuses absences sur  blessure ou suspension connues depuis le début du championnat", dont celle  récente d'Hatem Ben Arfa. Dans un registre forcément différent du génial gaucher, le défenseur  central Mathieu Bodmer, 34 ans, a pris un bain de jouvence en retrouvant le  rôle de N.10 dans lequel Puel l'avait installé à l'époque de Lille. Il pourrait  poursuivre l'expérience à Bordeaux. "J'ai confiance dans mon groupe, jeunes et moins jeunes, ce ne sont pas des  propos en l'air", insiste Puel. Un groupe qui s'appuie sur une véritable identité de jeu, avec plus ou  moins de réussite selon les circonstances et qui y puise force et certitudes  pour le long sprint final. "Il y a du monde dans le peloton des prétendants, on essaie d'y exister  avec des caractéristiques différentes et on le fait plutôt pas mal, juge Puel.  On s'accroche, on ne lâche pas et on essaie de poursuivre l'aventure, on verra  où nous serons mi-mars".

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