Niang condamné à 18 mois avec sursis
La cour a en outre annulé le permis de conduire de l'international espoir avec interdiction de le repasser pendant trois ans et attribué près de 12.700 euros de dommages et intérêts, dont certains en provisions. Le procureur de la République Patrick Bottero avait requis 170 heures de travaux d'intérêt général contre Niang "à réaliser dans les six mois" c'est-à-dire avant qu'il ne quitte Montpellier, l'annulation du permis et plusieurs amendes pour un total de 330 euros.
Le tribunal a infligé une peine de trois mois de prison avec sursis à Mohamed Ramadani, 30 ans, pour dénonciation calomnieuse. Il avait affirmé dans un premier temps être l'auteur de l'accident. L'attaquant de Montpellier a reconnu avoir "paniqué". Le joueur a comparu pour mise en danger de la vie d'autrui, blessures involontaires ayant entraîné une ITT inférieure à trois mois, conduite sans permis, vitesse excessive, non respect d'un feu rouge et dépassement par la droite.
Onze personnes se sont portées partie-civile pour cet accident. Le 2 février, vers 14h45, l'international espoir, sortant d'un restaurant, était parti à très grande vitesse vers le centre d'entraînement au volant d'une Ferrari rouge qui lui avait été prêtée. Niang, dont le permis avait été retiré en mai 2013, avait accroché quatre véhicules dès le début de son parcours. Il avait aussi effectué un tête à queue avant de repartir.
Toujours à grande vitesse, Niang avait poursuivi sa course folle. Il avait slalomé entre des voitures, en touchant certaines, brûlé un feu, avant de finir contre un arbre avec "un choc extrêmement violent", selon le président du tribunal Paul Baudoin. Le joueur avait lui pris la fuite, nié les faits puis les avaient reconnus quatre jours plus tard en garde à vue.
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