Michel: "Marseille ? Ma pire expérience"
Ce qui m'a fait le plus enrager, c'est le fait que le président (Vincent Labrune, en poste à l'époque, NDLR) ait dit qu'il se passait de mes services en raison d'un mauvais comportement. La propriétaire du club (Margarita Louis-Dreyfus) et les employés, avec qui j'étais au mieux, peuvent attester que ma conduite sur et en dehors du terrain a toujours été correcte", a assuré le technicien espagnol. Contestant vivement les raisons avancées pour son licenciement en avril, Michel a déclaré vouloir obtenir le versement du reliquat de salaires dus, alors qu'il lui restait encore une année de contrat. "Comme le président (Labrune) m'a limogé sans me verser la totalité du contrat, j'ai dû déposer un recours", a dit l'Espagnol au site El Confidencial, laissant entendre qu'il avait porté l'affaire devant les prud'hommes.
Fin septembre, Michel avait expliqué qu'une tentative de conciliation devant la Ligue de football (LFP) avait échoué et qu'il avait assisté par la suite à une première audience devant un juge. "Entre les dix points dont (le club) m'accusait, il y avait le fait d'avoir donné un jour de vacances supplémentaire aux joueurs, ou encore le fait de ne pas porter la tenue de l'équipe lors des conférences de presse", avait-il raconté au micro de la radio espagnole Onda Cero. Michel, 53 ans, avait été nommé en août 2015 pour succéder à Marcelo Bielsa après la démission surprise de l'Argentin. Mais au fil d'une saison catastrophique, avec notamment une longue série sans victoire à domicile, l'Espagnol a fini par être limogé en avril dernier, cédant sa place à son adjoint Franck Passi. Vincent Labrune a lui aussi quitté ses fonctions quelques semaines plus tard, en juillet. Depuis, l'OM s'est trouvé un repreneur en la personne de l'Américain Frank McCourt.
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