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Ménez: "Ca rappelle l'Italie"

"Content" de son bilan personnel après six mois au Paris SG, l'attaquant Jérémy Ménez explique que l'arrivée de Carlo Ancelotti a fait entrer le club "dans une nouvelle ère", avec "une exigence, un sérieux" qui lui "rappellent l'Italie" et l'AS Rome, où il a joué trois ans.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 3 min
 

Q: Quel bilan tirez-vous de vos premiers mois au PSG ?
R: "C'est positif, je suis content. Ce n'était pas évident, il y avait beaucoup d'attente, autour du club et à titre individuel. J'aurais juste aimé mettre un peu plus de buts, trois ou quatre en plus. J'essaierai de me rattraper en deuxième partie de saison."

Q: Vous marquiez plus il y a quelques saisons...
R: "Je jouais plus devant, en jeunes et jusqu'à Monaco. C'était plus facile. Après on m'a plus mis milieu sur les côtés. J'ai peut-être un peu perdu mon instinct de buteur. Mais ce n'est pas une frustration. Je suis le meilleur passeur du club. Ca prouve que je suis bien."

Q: Comme les autres attaquants, on vous a reproché un jeu parfois trop personnel...
R: "Les critiques n'étaient pas fondées, donc ça ne m'a pas perturbé du tout. Par moment on fait les gestes justes, à d'autres un peu moins. Ca ne veut pas dire qu'on ne veut pas faire marquer l'autre ou quoi que ce soit."

Q: Avec Kombouaré, vous étiez placé à droite. Où allez-vous jouer dans le système Ancelotti ?
R: "Depuis que je joue, je bouge beaucoup, je n'ai pas vraiment de poste fixe. Ca peut être bénéfique ou perturbant. Mais je ne me prends pas la tête, je peux me sentir bien à tous les postes. Le coach ne m'en a pas parlé. Il sait où je suis capable d'évoluer."

Q: En pointe, c'est possible ?
R: "Bien sûr. J'aime beaucoup jouer devant, en deuxième attaquant. En jeunes je jouais beaucoup devant, je marquais plus".

Q: Le climat médiatique autour du club est-il gênant ?
R: "Ca ne m'a pas perturbé. On s'attendait à du changement, il fallait s'y préparer. Je le vis très bien, c'est bien pour le club. Les rumeurs il y en aussi dans les petits clubs, ça fait partie du jeu."

Q: On parle d'Ancelotti comme d'un grand entraîneur. Qu'est ce que c'est, un grand entraîneur ?

R: "Ancelotti est un grand coach, oui. Avec tout ce qu'il a gagné, les clubs où il a évolué... On voit aussi que les séances sont plus longues, il y a plus de rythme. Lui et ses adjoints demandent beaucoup. Beaucoup de monde est arrivé au club, que ce soit sur le terrain ou en dehors avec la diététique notamment. Cette exigence, ce sérieux, ça rappelle l'Italie. C'est bien. Ca ne peut faire que progresser. Il y a du changement mais il ne faut pas cracher sur ce qu'a fait Antoine Kombouaré. On est passé à autre chose, une nouvelle ère.
Un grand entraîneur, c'est bien pour le club."

Q: Vous aviez pris la défense de Kombouaré, au moment des premières rumeurs Ancelotti...
R: "Je garde de lui un très bon souvenir. On a fini champion d'automne ensemble. J'espère qu'il va retrouver quelque chose très vite."

Q: Comment comparer ce nouveau PSG et celui que vous supportiez quand vous étiez enfant ?

R: "Ca commence à rappeler un peu l'époque Weah-Ginola et compagnie. On espère apporter aux supporteurs tout ce qu'ils attendent depuis très longtemps. La ville, le club, tout le monde le mérite."

Q: En équipe de France, êtes-vous en train de vous installer ?

R: "Je me sens bien dans le groupe, le coach me connaît et sait ce que je suis capable de faire. Je l'ai déjà dit, j'ai besoin de sentir la confiance de l'entraîneur et de tout le monde. A partir de ce moment là, je me sens à l'aise et bien sur le terrain. Ca fait un moment que je suis dans le groupe, je commence à prendre mes responsabilités et justement ça me fait du bien. Je me libère. Etre titulaire contre la Bosnie, dans un match décisif, c'était une marque de confiance. Ca m'a libéré, ça m'a permis de montrer en sélection ce que je suis capable de faire."

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