Maxime Gonalons : "Victoire impérative et urgente"
La semaine a-t-elle été difficile à gérer ?
MG: "Oui. Les semaines sont difficiles depuis un certain temps. Nous restons sur trois défaites de suite. Forcément, à l'OL, nous ne sommes pas habitués à cela. Aujourd'hui, on réfléchit pour savoir pourquoi nous jouons ainsi même s'il y avait eu un mieux contre Sochaux (défaite 1-2). Nous avons eu un manque de réussite sur ce match. C'est vrai, en ce moment, au plan de l'état d'esprit, nous n'y sommes pas trop. Nous faisons un gros travail là-dessus."
Qu'est ce qui peut permettre de retrouver cet état d'esprit ?
"Il faut se dire les choses, ne pas se cacher quand les choses vont moins bien. Les cadres doivent prendre la parole. Le rôle des plus anciens est important car nous avons un groupe assez jeune. Nous avons perdu le podium après la dernière journée alors que l'objectif du club et des joueurs est de retrouver la Ligue des champions. Il va falloir faire beaucoup plus que ce que nous faisons depuis un certain temps."
Avez-vous le sentiment d'avoir crevé l'abcès ?
"Je l'espère, car nous n'avons plus de calcul à faire. Nous sommes dans une mauvaise situation même si nous sommes 3e ex aequo. Nous sommes dans une mauvaise pente alors qu'il ne reste que sept journées de championnat. Il ne faut pas tout gâcher après notre bonne première moitié de saison. Nous travaillons là-dessus au quotidien."
Vous vous êtes rassemblés mercredi le temps d'une soirée. Quel a été le but de cette initiative ?
"Nous avons pris l'initiative avec Rémy (Vercoutre) et Clément (Grenier) de faire quelque chose dans la semaine à l'occasion du match Barcelone-PSG. C'était un bon moment. Quand cela va moins bien, il est important de ressouder le groupe."
Tout le monde était là ?
(hésitation) Après, ce n'était pas une obligation. Nous étions un bon groupe et cela s'est bien passé."
Avez-vous les moyens de rebondir ?
"Oui, bien sûr. Nous sommes des professionnels et nous devons mettre de côté les états d'âme. Nous n'avons plus le choix, sinon nous allons pleurer et je n'ai pas du tout envie de cela. Quand on parle avec supporteurs, ils veulent nous voir retrouver l'envie et l'agressivité sur le terrain. Nous devons montrer plus dans l'état d'esprit."
La victoire contre Toulouse est-elle impérative ?
"Impérative et urgente aussi. Les supporteurs ne nous feront plus de cadeau. Ils ont été exemplaires à Reims où ils sont venus en nombre. Nous les avons déçus sur l'état d'esprit et nous devons changer là-dessus. Ces derniers temps, nous avons joué contre des adversaires du bas de classement qui jouaient leur vie. C'est dans le combat physique et la mentalité sur lesquels nous n'avons pas répondu présent."
Mais l'OL joue sa vie dans le haut du classement ?
"Oui bien sûr. L'an dernier, cela avait été une grosse déception de ne pas se qualifier en Ligue des champions. C'est impératif. Nous sommes dans l'urgence aujourd'hui par rapport à ce que nous faisons depuis plus d'un mois. Il faudra mettre la manière pour l'emporter."
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