OM-OL : au moins sept personnes interpellées après de violents incidents autour du stade Vélodrome
Des supporters marseillais ont tenté d'envahir la pelouse du Vélodrome à la fin de la rencontre entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique lyonnais, dimanche soir. Les affrontements avec les forces de l'ordre se sont poursuivis à l'extérieur du stade. Les joueurs phocéens se sont lourdement inclinés face à leur rival (0-3).
La colère gronde à Marseille. Furieux face au jeu proposé par leur équipe, des supporters de l'OM ont tenté, dimanche 12 mai, d'envahir la pelouse du stade Vélodrome à la fin de la rencontre entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique lyonnais (0-3), après le troisième et dernier but rhodanien. Les affrontements avec les forces de l'ordre se sont ensuite poursuivis hors du stade. Au moins sept personnes ont été interpellées.
"Direction démission", "Garcia démission" : c'est sous ces slogans hurlés par le public qu'une partie des membres des Fanatics, des Dodgers et des MTP (Marseille Trop Puissant) se sont précipités en bas de leur tribune, tentant d'enfoncer les barrières de séparation avec la pelouse à la 87e minute de la rencontre, alors que la défaite de l'OM virait à la déroute, avant d'être stoppés par des dizaines de stadiers et de membres des forces de l'ordre.
Jets de fumigènes, de bouteilles en verre ou de cailloux
Après avoir finalement réussi à enfoncer la barrière, quelques minutes après le coup de sifflet final, les supporters de l'OM ont été repoussés vers le haut de la tribune à coups de grenades lacrymogènes. "Mieux vaut 1 000 fumis qu'une saison pourrie", clamait une banderole des Fanatics, alors que justement quelques fumigènes commençaient à voler sur la pelouse, depuis les deux virages.
Après de longues minutes de tensions dans le stade, dans les deux virages, là où se trouvent les clubs de supporters de l'OM, les échauffourées se sont poursuivies autour du Vélodrome. Plus d'une heure après la fin de la rencontre, des dizaines de supporters ont poursuivi leur face-à-face avec les forces de l'ordre sur le parvis Jean-Bouin, face au boulevard Michelet. Jets de fumigènes, de bouteilles en verre, de cailloux et de projectiles divers du côté des supporters, en bas des marches, réponse avec des grenades lacrymogènes du côté des policiers, positionnés en haut du grand escalier d'accès au stade.
Certains supporters ayant tenté de forcer les portes vitrées donnant l'accès aux salons et aux vestiaires du club, de nombreux spectateurs de la tribune présidentielle ont pendant un moment été confinés dans le stade, avant de pouvoir sortir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.