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Marseille s'enlise face à Dijon

Trop brouillon, Marseille n'est pas parvenu à prendre la mesure de Dijon, 17e, lors de ce match décalé de la 31e journée de Ligue 1 (1-1). Avec ce match nul, l'OM perd de précieux points sur le quatuor de tête et reste 5e, à quatre points de Lyon qui a deux matchs de plus à jouer.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Sous les yeux d'Emmanuel Macron, les Marseillais ont eu beau coup de mal à se mettre En Marche. Malgré le retour de Gomis à la pointe de l'attaque, les Phocéens ont longtemps buté sur une formation dijonnaise bien recroquevillée. Premiers non relégables au classement avant le coup d'envoi, les hommes de Dall'Oglio parvenaient à faire mieux que résister devant les tentatives de l'OM, qui résultaient la plupart du temps d'initiatives individuelles plus que de réels mouvements collectifs. De l'autre côté du terrain, Dijon se montrait dangereux par Tavares mais ce dernier était tantôt contré par Pelé (5e), tantôt par Sakai (35e). La fin de la première période voyait Sanson (42e) puis Payet (44e) s'essayer de nouveau à des frappes lointaines mais les visiteurs, sur un corner détourné dans son propre but par Sertic, plongeaient le Velodrome dans le mutisme le plus complet (0-1, 45+1e). 

Pelé évite le pire

Par chance pour eux, les Marseillais n'avaient pas trop le temps de cogiter à la reprise. Impuissants dans le jeu, ils s'en remettaient à la frappe magique de Dimitri Payet sur coup franc pour égaliser (1-1, 48e). A 30 mètres, l'ex-joyau de West Ham trouvait la lucarne de Reynet et relançait l'OM. Au moins provisoirement. Car après l'euphorie de l'égalisation, les hommes de Rudi Garcia, qui retrouvait le club qu'il avait entraîné de 2002 à 2007, retombaient dans leurs travers, en manquant cruellement de précision, notamment dans la dernière passe. Celle de Payet pour Vainqueur à la 81e minute, pourtant, était parfaite mais la frappe du milieu olympien était repoussée par les mains vives de Reynet, auteur d'un arrêt réflexe stupéfiant sur ce coup-là. Celui de Pelé, sur une frappe sans angle de Tavares (91e), évitait le pire à l'OM. Très maigre consolation pour Marseille. 

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