Marseille domine Montpellier 2-0
L'Europe n'étant plus qu'un vague souvenir, Marseille pouvait se consacrer pleinement à sa remontée en championnat. La série de deux victoires de rang ne demandait qu'à être prolongée d'une unité pour tenter de suivre le rythme du trio de tête PSG-Lille-Monaco. Ce ne fût pas aussi simple que ça malgré une première mi-temps maîtrisée. L'OM n'a pas joué plus que ces quarante-cinq minutes mais cela a suffi pour faire la différence contre Montpellier. Avec Thauvin et Payet, dépositaires du jeu olympiens, le MHSC a souffert. Modèles de percussion quand ils sont en confiance, les deux hommes ont provoqué grâce à leur vitesse et leurs dribbles. La défense héraultaise a souvent abusé des fautes pour les stopper. Ce n'était pas un hasard si Payet et Thauvin se retrouvaient impliqués sur l'ouverture du score. Le Réunionnais se muait en passeur sur un contre dans la surface. L'instinct du buteur, Thauvin reprenait le ballon sans laisser de chance à Jourdren impeccable jusque-là (1-0, 36e). La nouvelle petite merveille du Vélodrome marquait son 5e but en sept matches et était proche du doublé sur une passe de …Payet (42e). "Thauvin a fini épuisé, il est dans un cycle d'efficacité en ce moment mais il faut faire attention car il donne beaucoup, entre les Espoirs et les matches avec nous, cela fait beaucoup", a précisé son coach Elie Baup.
Khalifa première
Montpellier, qui avait perdu Bakar sur blessure dès la première minute, allait prendre la suite du match à son compte. Il n'avait pas trop le choix puisque l'OM avait décidé, ou pas, de stopper ses efforts. Une stratégie risquée et un aveu de faiblesse pour les hommes d'Elie Baup, peu à l'aise dans ce registre de gestionnaire. Jean Fernandez pouvait nourrir quelques espoirs d'autant que les actions se chaudes se multipliaient sur le but de Mandanda. Heureusement pour l'OM, Nkoulou et Mendy jouaient les pompiers de service devant leur gardien. "En 2e période, on a mieux joué, on a tout fait pour égaliser, a expliqué l'entraîneur montpelliérain Jean Fernandez. Si je veux rester positif, je garde la 2e mi-temps. A l'extérieur depuis le début de la saison, on prend trop de buts. Il nous a manqué cette agressivité, c'est le défaut de cette équipe sur les derniers matches, c'est un peu laborieux au niveau offensif, il a manqué peu de choses pour la mettre au fond. On a poussé, on ne peut pas reprocher grand chose aux joueurs, en poussant on savait qu'on pouvait prendre un contre et ce contre est venu en toute fin de match." Entré en fin de match, Khalifa donnait de l'air à son équipe d'un petit coup de patte (2-0, 90e+3). Cet OM commence à ressembler à celui de la saison dernière.
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