Lille va se méfier à Lyon
Après la fin de match contre Auxerre, où vous vous êtes fait remonter de 2-0 à 2-2, pensez-vous qu'il y a à Lille un syndrome des dernières minutes ?
R.G: "Non. Chaque année vous avez des séries comme ça. On a tendance à focaliser dessus et puis finalement elles s'éteignent comme elles sont arrivées. Il faut être philosophe par rapport à ça. Parfois, stigmatiser les choses, ça empire. On sait ce qu'il nous reste à faire, à redoubler d'efforts quand on mène au score. Après Auxerre, j'ai décidé qu'on devait se projeter sur Lyon. C'est la meilleure solution parce que c'est toujours le match qui arrive qui est le plus important."
Avez-vous néanmoins haussé le ton ?
R.G: "On ne va pas refaire le match contre Auxerre. Ce qui compte c'est de faire un bon résultat à Lyon. Le reste importe peu. Ce qui est sûr c'est que sur les fins de match il va falloir qu'on soit capable de tenir le score quand on mène. C'est sur ça qu'on a travaillé. Les +stats+ montrent qu'on a perdu quelques points dans les fins de match et il faut y remédier."
Est-ce que la défaite de Marseille, mardi contre Evian (2-0) en match en retard, n'a pas donné un peu plus de valeur à votre point pris contre Auxerre ?
R.G: "Les résultats des autres équipes (le week-end dernier) n'avaient pas atténué la déception. Il suffit de regarder nos résultats pour savoir si on est frustrés ou déçus. Quand vous tenez la victoire, il ne faut plus la lâcher. Cela n'a rien à voir avec les résultats des autres."
Vous jouez samedi contre une équipe qui a pris un coup sur la tête mercredi et qui en plus a joué une prolongation. C'est un plus pour vous ?
R.G: "On va y aller avec beaucoup d'humilité parce qu'on a joué pratiquement toute une mi-temps à 11 contre 10 en Coupe de la Ligue, on menait même 1-0 et finalement on a perdu (2-1)... Il n'y a que Lyon qui sait dans quel état psychologique il sera avant la rencontre. Ce qu'on doit faire c'est se concentrer sur notre sujet, s'appuyer sur nos bons résultats à l'extérieur depuis le début de saison."
On a souvent parlé de Lille suivant un modèle comme celui de Lyon. Est-ce qu'aujourd'hui Lille, avec le Grand Stade qui arrive, n'est pas en train de prendre l'ascendant, au moins en termes d'attractivité ?
R.G: "En termes de palmarès, il n'y a pas photo. C'est un club qui a été sept fois de suite champion de France. Nous, nous avons gagné le titre après plus de 50 années la saison dernière. Il n'y a pas de comparaison à faire avec l'Olympique lyonnais. En termes de budget, il n'y a pas de comparaison non plus. Il faut demander aux joueurs. Ce sont deux clubs importants du Championnat de France. Le fait d'avoir réussi à gagner des titres la saison dernière, avec la future arrivée du Grand Stade (été 2012), nous permet d'avoir certainement un regard différent de la part des joueurs que l'on convoite, ça c'est sûr."
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