Ligue 1 : sous le coup d'un retrait de point, Montpellier voit son match contre l'OM arrêté à cause de feux d'artifice jetés par ses supporters
"Si vous n'arrêtez pas immédiatement, le délégué va arrêter le match et vous savez les conséquences que ça peut avoir." Le speaker du stade de la Mosson a eu beau tenter de raisonner les supporters montpelliérains, certains d'entre eux ont continué à lancer des feux d'artifice, mercredi 20 décembre, alors que le MHSC recevait l'Olympique de Marseille (1-1). Le match a été interrompu à la 79e minute avant un retour au calme quatre minutes plus tard, mais le club héraultais, qui avait écopé d'un retrait de deux points, dont un avec sursis après des jets de pétards contre Clermont (alors que Montpellier menait 4-2 la rencontre avait été arrêtée, puis rejouée pour un match nul 1-1), pourrait à nouveau être sanctionné.
Douzième au classement, Montpellier ne compte que quatre points d'avance sur la zone rouge et pourrait perdre une place si le point en sursis lui était retiré. Face à cet enjeu sportif, le capitaine Teji Savanier et l'entraîneur Michel Der Zakarian se sont adressés directement aux ultras montpelliérains pour leur demander d'arrêter leurs jets d'engins pyrotechniques. "On subit des imbéciles... Je ne sais pas comment les nommer. C'est fatigant de lutter contre des gens qui viennent au stade pour faire péter des pétards et des fumigènes au lieu de faire la fête et d'encourager l'équipe. Ça ne sert à rien", a réagi le coach au micro de Prime Video.
Cinq minutes d'interruption à Nice également
Des supporters niçois ont eux aussi allumé des fumigènes et des feux d'artifice en tout début de match contre Lens. A peine 40 secondes après le coup d'envoi, la partie a été interrompue. Les joueurs sont restés sur la pelouse et ont échangé des passes pour ne pas refroidir, puis le match a repris à la 6e minute (score final 2-0). L'OGC Nice avait déjà été sanctionné par la fermeture de la partie inférieure de la tribune Populaire Sud pour un match, après l'utilisation d'engins pyrotechniques lors de la réception de l'OM, le 21 octobre.
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