Ligue 1 : Saint-Etienne et Montpellier ne voulaient pas du podium
L'équation était pourtant simple : l'équipe qui sortirait victorieuse de la pelouse de Geoffroy-Guichard monterait sur le podium de Ligue 1. Mais Géronimo Rulli et Stéphane Ruffier n'étaient apparemment pas de cet avis. Les gardiens stéphanois et montpelliérain ont livré un match de haute volée pour empêcher l'équipe adverse de connaître ce petit bonheur en mettant un point d'honneur à garder leur cage inviolée. Résultat : Montpellier et Saint-Etienne stagnent respectivement à la 8e et 5e place du championnat.
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Un début de match au ralenti
Il faut dire qu'entre deux équipes qui ont décidé de jouer la prudence, cette rencontre à eu du mal, beaucoup de mal à démarrer. Des milieux de terrains surchargés et pas avares de duels et du déchet technique, ont logiquement donné un début de match laborieux. Il a fallu attendre vingt-cinq longues minutes pour que celui-ci s'emballe et que les supporters du Chaudron voient le premier tir cadré. A la suite d'une belle combinaison, Gaëtan Laborde a été parfaitement servi au niveau du point de penalty par Ambroise Oyongo. Résultat ? La frappe de l'attaquant de Montpellier n'aura eu que pour but de chauffer les gants de Stéphane Ruffier (25e), qui avait certainement coché ce dimanche 24 novembre à l'encre indélébile sur son calendrier.
Car le portier de l'ASSE avait quelque chose de très spécial à fêter : sa 304e apparition sous le maillot de son club de coeur, synonyme de record historique, précédemment détenu par Ivan Curkovic. Certainement jaloux par toute l'attention sur son homologue stéphanois, Géronimo Rulli a lui aussi décidé de briller, en remportant dans la foulée un face à face avec Denis Bouanga (32e) avant de repousser une lourde frappe du gauche de l'attaquant gabonnais sur son équerre (36e). La rencontre, enfin lancée, est alors retombée dans une espèce de faux rythme jusqu'au retour aux vestiaires.
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Ruffier et Rulli font le show
Bis repetita après la pause. Les deux formations ont certes essayé de porter le danger sur le but adverse mais ont toujours buté sur les défenses très basses. Tout aurait pourtant pu basculer lorsque Andy Delort a été fauché par Timothée Kolodziejczak dans la surface (52e) mais le VAR en avait décidé autrement : le ballon était déjà en sortie de but au moment du tacle glissé du défenseur stéphanois.
Nerveuses, les deux formations ont alors enchaîné les fautes, obligeant Frank Schneider à calmer les ardeurs de tout ce petit monde (Savanier, Trauco, Congré, Hilton, Mendes, Perrin, Mollet et Youssouf ont tous écopé d'un carton jaune) tandis qu'aucun des 22 acteurs n'a réussi à se montrer dangereux.
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La faute encore aux deux gardiens, décidément bien seuls à briller. Anticipant parfaitement une passe en profondeur de Téji Savanier, Stéphane Ruffier a su ne pas se laisser endormir par le froid et l'ennui pour jaillir dans les pieds de Gaëtan Laborde avant que celui-ci ne se présente seul devant son but (69e). Il n'en fallait pas moins pour rechauffer les muscles du gardien des Verts, qui allait définitivement mettre un terme aux tentatives montpelliéraines en offrant à ses supporters une magnifique parade du bout des doigts pour repousser une ultime tentative d'Andy Delort de l'entrée de la surface (77e).
Résultat : Saint-Etienne et Montpellier, décidément incapables de se montrer réalistes l'une contre l'autre avec un seul but inscrit au total lors de leurs trois dernières confrontations, stagnent respectivement à la 5e et 8e place de Ligue 1. Et devront attendre au moins une nouvelle semaine pour repartir à la conquête du podium.
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