Ligue 1 : Rennes conforte sa 3e place en faisant replonger Nîmes, la VAR en question à Amiens
Nîmes, le retour des travers
Après avoir, le week-end passé, renoué avec la victoire en L1 pour la première fois depuis le mois de septembre, Nïmes pensait bien avoir mis fin à la spirale négative. La venue de Rennes, dans un match en retard de la 12e journée, leur a rappelé que leur redressement était plus que fragile. Alors qu'il n'y avait pas eu une seule frappe cadrée durant les 60 premières minutes, la 66e leur a été fatale.
Un ballon perdu dans la moitié de terrain adverse, Camavinga trouve Tait qui envoie en profondeur pour Adrien Hunou. Mais le défenseur nimois Pablo Martinez, sur la trajectoire, ratait son intervention de la tête, et le ballon arrivait dans la course de l'attaquant rennais, qui armait sa volée et faisait trembler les filets de Paul Bernardoni.
Auparavant, le portier nîmois avait vu le coup franc de Raphinha frôler sa lucarne (20e), mais c'était à peu près tout dans un match plutôt engagé. Le Brésilien avait ensuite une balle de match, sur un déboulé côté gauche, mais il ne trouvait que le petit filet extérieur de Nîmes (84e).La montée de Bernardoni, dans le temps additionnel, sur un corner, et sa tête n'ont pas changé le score.
Nîmes s'incline encore, pendant que Rennes s'enhardit. De manière mesurée, d'après les propos de Julien Stéphan, l'entraîneur rennais: "Ce soir, on a été très pragmatique et réaliste. On va s'en contenter. C'est une bonne opération comptable. On est de plus en plus solide et de mieux en mieux organisé. J'ai vu un Rennes très solide, bien organisé, ce n'était sans doute pas le plus beau match footballistique, il y a eu des matchs plus aboutis, mais on était venu pour ne pas permettre à Nîmes de s'enflammer." Un avis qui contraste avec celui de son homologue, Bernard Blaquart: "Sans faire un bon match, on pouvait espérer un match nul. Cela aurait été logique, mais quand on est inoffensif, la moindre erreur se règle."
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Amiens-Reims, le coup de la panne
Le 10e en déplacement chez le 18e, pour ce match en retard de la 16e journée, l'affiche n'avait pas trop de quoi attirer les projecteurs. Et la 1re période a tenu cette promesse, avec un nombre famélique d'occasions pour les amoureux de spectacle. Même la technique s'y est mise, puisque la VAR avait décidé de jouer au fantôme au stade de la Licorne. A la 24e minute, alors que Seydou Doumbia s'était écroulé dans la surface, un problème de son entre l'équipe chargée de visionner les images et l'arbitre central empêchait le visionnage des images. A la grande colère du staff rémois, qui devait patienter quatre minutes de plus avant d'exploser de nouveau. Mais c'était toujours de dépit après une formidable frappe du même Doumbia, qui heurtait la base du montant de Gurtner, battu sur le coup (28e).
La troisième explosion était finalement la bonne, durant le temps additionnel. Cette fois, Kutesa prenait le ballon, accélérait, percutait, s'enfonçait dans la défense pour décocher un tir du gauche qui passait au ras du poteau, faisant enfin trembler les filets (45e+1, 1-0).
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Au retour des vestiaires, à la 51e minute, grâce à une liaison rétablie entre Paris et Amiens, la chute de l'Amiénois Guirassy, dans la surface pour un contact avec Disasi, envoyait l'arbitre M. Hamel devant l'écran de bord de terrain. De longues secondes à regarder, puis la sentence est tombée : penalty. Konaté se chargeait de la sanction, mais la première frappe amiénoise de la rencontre était repoussée par le poteau (après une légère déviation du portier a priori), avant de revenir sur lui. Cette deuxième occasion était la bonne (1-1).
Le match s'emballait. D'une volée, Bakaye Dibassy faisait passer le frisson dans le dos des Champenois (60e) avec ce ballon qui frôlait la lucarne. A la 66e minute, une tête déviée par Jallet de la main n'était pas examinée par la VAR, dans ces conditions toujours difficiles d'application. Dans la minute suivante, la VAR invalidait le but de Tristan Dingomé, pour quelques millimètres de hors-jeu (67e). Encore un match où cette technologie va alimenter les critiques. Malgré une énorme domination en fin de match, Reims n'a pas pu renouer avec la victoire en championnat. Et Amiens ne gagne toujours pas.
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