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Ligue 1 : quatre ultras du PSG seront jugés pour "vol avec violences" après l'agression d'un supporter rennais

Les quatre hommes âgés de 28 à 39 ans ont rendez-vous le 15 juin devant le tribunal correctionnel de Rennes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les quatre interpellés font partie d'un collectif d'ultras qui ne se rend plus au Parc des Princes.  (CHRISTOPHE PETIT TESSON / EPA)

Quatre ultras du Paris Saint-Germain, soupçonnés d'avoir participé en septembre à l'agression d'un supporter du Stade rennais, suivie d'un vol de bâche et de drapeaux, comparaîtront le 15 juin devant le tribunal correctionnel de Rennes, a annoncé le parquet vendredi.

Dans l'attente du procès, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de paraître en Ille-et-Vilaine et "interdiction de paraître aux abords et dans l'enceinte des stades des clubs de ligue 1 et de ligue 2 de football à l'occasion des rencontres de football, y compris amicales", a précisé le procureur de Rennes Philippe Astruc.

Fin septembre, un membre du Roazhon Celtik Kop (RCK, groupe de supporters rennais) avait indiqué avoir été agressé devant le domicile de ses parents à Breteil (Ille-et-Vilaine) après un match Rennes-Clermont.

Trois des quatre interpellés étaient déjà connus de la justice

Selon les dires de la victime, les quatre agresseurs, munis d'une bombe lacrymogène et d'une matraque télescopique, lui "avaient volé plusieurs sacs de sport contenant des bâches et drapeaux du RCK", avait indiqué le parquet.

L'enquête a permis d'identifier quatre membres du groupe "Karsud", entité créée en 1993 et composée d'une quarantaine de personnes supportant le PSG, selon la même source. Il s'agit d'une structure ultra dont les membres, depuis la saison 2017-2018, n'assistent plus aux matchs du PSG.

Mardi, une opération judiciaire a permis d'interpeller, dans les Yvelines, en Essonne et en Seine-Saint-Denis, les quatre hommes dont trois sont connus de l'institution judiciaire. Deux des suspects ont reconnu "avoir été présents sur les lieux et avoir pris, sans violence, les sacs de sport", selon le procureur.

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