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Ligue 1 : Nice est passé par toutes les émotions

Rattrapés au score à dix minutes du terme de la rencontre, les Niçois ont finalement arraché la victoire au bout du temps additionnel samedi, face à Amiens (2-1). Dante, coupable d'une relance hésitante sur l'égalisation, a libéré les siens d'une tête rageuse.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

La première journée de Ligue 1 a déjà offert une kyrielle de sensations opposées aux Nicois samedi. Les hommes de Patrick Vieira, orphelins en attaque d'Allan Saint-Maximin, parti traverser la Manche (et le Tyneside) jusqu'à Newcastle, ont dû composer avec une attaque remaniée.

Et ce sont les défenseurs centraux qui ont pris le relais pour dominer les Picards. Christophe Hérelle est d'abord venu effleurer une frappe puissante de Le Bihan (32') puis Dante est venu donner la victoire aux siens à le 95e minute sur corner, laissant ensuite déborder sa joie.

"Je n'enlève jamais mon maillot après avoir marqué. Je m'en excuse auprès de mes coéquipiers (il a été averti, ndlr). Mais là, dans la tête, ça a explosé ! La joie, la motivation et la passion. On sort d'une période compliquée après des matches amicaux difficiles. Et devant Amiens, nous concédons l'égalisation en supériorité numérique.", explique le défenseur brésilien. 

"Le manque d'intelligence est la maladie du foot. On mène 1-0 et on commence à être facile, à faire des courses à 80%, à moins assurer les passes et les enchaînements. Nous ne pouvons pas nous permettre d'encaisser un but. C'est une grosse erreur à corriger.", continue-t-il, conforté par le milieu Wylan Cyprien.

"Mieux vaut tard que jamais (sourires). Tout n'a pas été parfait. On se met même une balle dans le pied en concédant l'égalisation à 11 contre 10 après un relâchement. Malgré le départ d'Allan Saint-Maximin, nous en avons inscrit deux ce soir. Je ne suis pas inquiet pour la suite."

Vieira invoque une "déstabilisation" contre le club

Une fois l'euphorie passée, Patrick Vieira a lui invoqué la nécessité de tirer dans le même sens au sein du Gym, pressenti pour être racheté par le milliardaire Jim Ratcliffe, propriétaire d'Ineos, son entreprise de pétrochimie, également sponsor de l'équipe cycliste éponyme. 

"Les six derniers mois ont été compliqués au niveau du club. Il y a une certaine déstabilisation contre les joueurs et moi-même. J'ai hâte que ce rachat  soit terminé pour qu'on puisse travailler tous ensemble, s'impatiente le champion du monde 1998. J'ai besoin de travailler avec des gens qui partent dans le même sens. Et je pense qu'en ce moment ce n'est pas le cas."

Avec AFP.

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