Ligue 1: Nice accroché par Angers (2-2)
Ce but a récompensé la grosse pression des Azuréens qui ont poussé jusqu'au bout sans parvenir toutefois à prendre l'avantage. Les dernières minutes ont été très pénibles pour les Angevins qui ont réussi malgré tout à conserver le point du match nul.
Dans l'absolu, ce nul est un coup d'arrêt pour Nice, qui restait sur 3 victoires consécutives. Mais vu le début de match raté et le fait que ses hommes n'ont cadré aucune frappe dans le jeu avant la 90e+5, Lucien Favre peut se satisfaire de ce partage des points. Et surtout de l'implication de son buteur italien, qui n'a cessé de se battre. Invaincu en déplacement cette saison, Angers, pour sa part, a montré que sa faculté à ramener des points en déplacement était bien réelle.
Le ronronnement du début de match convenait à des Angevins, venus pour protéger leur but dans un schéma défensif. Comme Nice ne donnait aucun signe de vouloir emballer le jeu, on semblait être parti pour un de ces matches où tout se décante sur un coup de pied arrêté, tard dans la partie...Ce coup-franc survint. Mais avant même la fin du premier quart d'heure. Fulgini ouvrait sur Pavlovic, qui devançait Lees-Melou et Lemarchand, peu consistants dans leur duel aérien (0-1, 12e). Dès lors, les hommes de Stéphane Moulin pouvaient contrer à leur guise, d'autant que les Niçois offraient des boulevards. A la 34e minute, Tait décalait Andreu, dont le centre trouvait Toko Ekambi, laissé seul (0-2).
Balotelli mène la révolte
Impossible, à ce moment-là, de sentir Nice capable de revenir. Mais l'arbitre, François Letexier, allait donner un coup de main aux Aiglons en sifflant pénalty, suite à une main involontaire de Mangani sur un corner de Lees-Melou. Balotelli réduisait la marque d'un contre-pied (1-2, 40e).
En seconde période, sous l'impulsion de l'Italien, les Niçois faisaient d'abord illusion. Puis, le buteur prenait les choses en main. Certes, son coup-franc était brillamment détourné par Letellier en corner (76e). Mais sur celui-ci, le gardien dégageait du poing sur Traoré, qui marquait contre son camp. Nice poussait et les Angevins devaient user d'expédients pour ne plus céder; ils parvenaient à obtenir un résultat mérité alors que les Niçois s'en sortaient bien.
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