Ligue 1 : Lyon a gagné mais s'est de nouveau fait peur contre Nice
Plongés dans le brouillard. Comme lorsque les fumigènes ont embaumé la pelouse du Groupama Stadium à la mi-temps face à Nice, contraignant les officiels à retarder la reprise du match, les Lyonnais naviguent un peu à vue depuis le début de la saison. Certes, ils gagnent. Mais l’incertitude règne quant au visage qu’ils montreront, d’un match à l’autre, voire, d’une mi-temps à l’autre. Ce samedi, face à Nice, ils ont entamé la rencontre tambour battant : deux buts, de Jeff Reine-Adélaïde (10e) puis de Moussa Dembélé (27e) sur penalty. Les occasions pleuvaient. Il y avait du rythme, de l'entente, de l'application.
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Et puis, Fernando Marçal a écopé un carton rouge sur un geste clairement dangereux, et irréfléchi, où il a mis ses crampons au niveau du visage adverse. La suite a été beaucoup plus erratique. Réduits à dix, les hommes de Rudi Garcia n'ont forcément pas été souverains, même s'ils se sont encore procurés des occasions. A quel Lyon aura-t-on droit cette semaine en Ligue des Champions ? Ou contre Strasbourg samedi prochain ? Celui qui dynamite les lignes avec la facilité d'un grand d'Europe ? Ou celui qui tremble sur chaque incursion adverse, conscient de ses failles ?
A la fin, c'est la victoire qui compte
Il n'empêche, ce samedi soir, l'OL se retrouve 5e. Sans Memphis Depay, sans Houssem Aouar, et même à dix pendant plus d'une heure, Lyon s'en est sorti. C'est même la première fois de la saison, toutes compétitions confondues, que l'OL arrive à faire sans son capitaine néerlandais. Jusqu'ici, leurs six victoires avaient été glanées avec Depay. Certes, l'élan de Nice a été coupé. Après la réduction du score par Dolberg (78e), alors qu'ils semblaient lancés vers une possible remontée, que l'angoisse grandissait dans les rangs gones ("Du calme, du calme" a-t-on pu lire sur les lèvres tendues de Rudi Garcia après le but niçois), Patrick Burner s'est fait exclure (86e). Mais à dix contre dix, et à dix minutes de la fin, encore fallait-il savoir se remobiliser, et sans doute éviter un retour niçois.
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Force de caractère, talents, envie : Lyon ne semble manquer de rien. Il est pourtant évident que l'ingrédient secret n'a pas encore été trouvé par le chef Rudi Garcia, et cela s'est encore vu ce samedi face à Nice.
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