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Ligue 1 - Le PSG concède un deuxième nul consécutif, à Strasbourg

Trois jours après son premier nul concédé en Ligue 1 cette saison à Bordeaux, le PSG a enchaîné avec un deuxième, lors de son déplacement à Strasbourg (1-1), pour conclure la 16e journée. L'entrée en jeu à la pause de Kylian Mbappé a changé la physionomie de la rencontre, jusque-là maîtrisée par les Alsaciens. Dans six jours, Paris joue son avenir européen à Belgrade, contre l'Etoile Rouge.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le capitaine de Strasbourg Jonas Martin au contact avec le Parisien Draxler (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Les années se suivent et se ressemblent un peu trop pour le PSG. Comme l'année dernière, lors de la 16e journée, le déplacement à Strasbourg s'est soldé par une défaite. En 2017, c'était la première toutes compétitions confondues. Cette fois, c'est la première en Ligue 1. Mais le résultat est le même: à l'approche de l'ultime journée de poule de la Ligue des Champions, les Parisiens montrent une certaine fébrilité.

Une 1re période à l'avantage du RCS

Ce manque de maîtrise a été  illustré par les réactions sanguines de Verratti ou de Draxler dans la première demi-heure, source de frictions entre joueurs des deux équipes. Mais c'est surtout le défenseur Thilo Kehrer qui en a payé les pots cassés. Sur un centre de Carole, le défenseur allemand ne pouvait éviter que le ballon heurte son bras décollé du corps. Après l'intervention de la VAR, le penalty était signalé, et transformé par Lala (40e), pour son 3e but (plus 4 passes décisives) en 13 rencontres. Pour la troisième fois de la saison, Kehrer provoquait un penalty. Trois buts encaissés sur les 10 que le PSG avait pris à ce moment-là depuis le début de la saison, c'est beaucoup pour un seul joueur.

Comme à Bordeaux dimanche, Paris était bousculé. A la pause, Thomas Tuchel faisait entrer en jeu Kylian Mbappé. Sur un centre de ce dernier, Kehrer, seul au 2e poteau, plaçait une belle tête, repoussée magnifiquement du pied  par le portier strasbourgeois (50e).  Sept minutes après, Edinson Cavani égalisait mais son but était logiquement refusé pour hors jeu (57e). Le visage de l'équipe parisienne était changée par l'entrée du 4e du Ballon d'Or. A la 62e minute, l'attaquant français était fauché à 20m. Mais le coup franc de Cavani n'était pas cadré.

Une fin de match haletante

A la 69e minute, un autre joker parisien entrait: Daniel Alves. Sur un centre de celui-ci, Mbappé héritait du ballon, et sur son crochet, Lala le fauchait. C'était le penalty indiscutable pour Paris, et Cavani égalisait (70e, 1-1). La physionomie de cette 2e période avait changé du tout au tout, avec une domination extrême des Parisiens, et des Alsaciens de plus en plus acculés. Kehrer voyait encore sa tête repoussée sur sa ligne par Sels (79e). Le gardien strasbourgeois était encore à la parade sur une frappe de Choupo-Moting juste après. 

Mais sur une belle action, une reprise de Thomasson était déviée d'une claquette spectaculaire par Areola (88e). Les six minutes d'arrête de jeu étaient haletantes. Thomasson inscrivait même le but victorieux de la tête, à bout portant, mais le hors jeu était signalé sur un centre de Fofana (90e+5). Et juste après, une faute était encore commise sur Mbappé, à l'entrée de la surface, totalement excentré. La tension était extrême, mais Alves envoyait le ballon directement en sortie de but, dans une tentative directe étonnante. L'épilogue d'un match surprenant.

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