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Ligue 1 : la Ligue souhaite voir assoupli le protocole médical pour éviter les reports

La Ligue de football professionnel (LFP), confrontée à de nombreux cas de coronavirus dans les clubs de Ligue 1, a indiqué ce lundi par la voix de son directeur général exécutif Didier Quillot, souhaiter "un assouplissement" du protocole médical pour éviter les reports en cascade.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (PASCAL PAVANI / AFP)

"Je pense que ce protocole médical doit être revisité", a lancé Didier Quillot sur RTL, au lendemain du premier week-end de Ligue 1, marqué par le report de Marseille - Saint-Etienne pour cinq suspicions de Covid-19 au sein du club olympien.

Le protocole mis en place ces dernières semaines en lien avec les autorités prévoit que chaque rencontre est menacée à partir de quatre tests positifs dans l'effectif d'un même club, situation synonyme d'apparition d'un "cluster" au sein de l'équipe concernée.

"Nous avons commencé à travailler avec les pouvoirs publics ces derniers jours, y compris ce week-end, de façon à ce que cette notion de cluster soit revisitée et s'inspire du modèle mis en place par l'UEFA pour son 'Final 8' de Lisbonne", a poursuivi le directeur général exécutif de la Ligue, mettant en avant un calendrier "très contraint, très congestionné avec l'Euro 2021 démarrant dès début juin".

Objectif 380 matches

"Notre objectif absolu est de jouer les 380 matches de Ligue 1, les 380 matches de Ligue 2 et pour cela nous nous sommes rapprochés des pouvoirs publics pour revisiter le protocole médical établi ces dernières semaines. On veut un assouplissement, quelque chose qui s'inspire du protocole de l'UEFA", a-t-il repris.

Ces derniers jours, la Confédération européenne du football a réussi son pari en mettant en place une bulle sanitaire dans la capitale portugaise pour terminer la Ligue des champions. Les joueurs étaient testés avant chaque match, comme en Ligue 1, mais la présence de plusieurs cas ne remettait pas en cause la tenue des rencontres, qui n'étaient menacées que lorsqu'une équipe ne disposait plus d'au moins 13 joueurs sains dont un gardien.

En France, la moitié des clubs de L1 ont découvert des cas dans leur effectif depuis une semaine. A Nîmes, quatre cas ont été décelés ces derniers jours mais le match Nîmes-Brest a bien eu lieu dimanche.

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