Ligue 1 : Gourvennec reste en place à Bordeaux
Equipe "au fond du trou" selon son président, situation "humiliante" pour l'entraîneur: les Girondins vont passer les fêtes à une inconfortable 15e place en Ligue 1, conséquence d'un automne glacial, mais avec le même staff, conforté après la venue au Haillan de Nicolas de Tavernost, président de M6, l'actionnaire majoritaire du club.
Gourvennec, dont les joueurs n'ont gagné qu'une seule de leurs treize dernières rencontres, avait pourtant le profil du fusible idéal à changer, juste avant la trêve hivernale. Les Ultramarines, les plus fervents supporters bordelais, réclament depuis quatre matches et la gifle reçue contre Strasbourg (0-3) la tête du technicien breton, coupable de ne pas savoir endiguer une crise de résultats jamais vue depuis le début des années 1970. Mercredi soir encore, lors de la défaite contre Montpellier (2-0), leur virage sud a déployé des banderoles hostiles, incitant les dirigeants à prendre la sortie: "Direction, prenez vos responsabilités, JG démission et reconstruisons".
"C'est soutien à Jocelyn"
Sauf que Gourvennec, arrivé en Gironde en 2016 et prolongé depuis jusqu'en 2020, qui a les pleins pouvoirs au niveau sportif et qui a façonné son équipe comme il l'entendait avec des renforts plutôt onéreux pour l'habituel porte-feuille bordelais, bénéficie d'une immunité surprenante au regard de la chute observée. Dès mercredi, le président Stéphane Martin a rappelé qu'il n'était pas partisan "des chocs psychologiques qui peuvent produire l'effet inverse". "Je ne suis pas du tout convaincu, aujourd'hui (mercredi) c'est soutien à Jocelyn", a-t-il martelé.
Une position qui n'a pas changé jeudi à l'issue du conclave bordelais, rendez-vous traditionnel dans l'agenda girondin pour faire le point à l'issue de la phase aller, auquel ont pris part Martin, Gourvennec, De Tavernost, et le directeur technique Ulrich Ramé. Pour ceux qui espéraient voir de la fumée blanche sortir des cheminées du Château, il faudra repasser.
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