Ligue 1 : Face à Metz, la machine OL s'est enrayée
Le but d'Aaron Leya Iseka en toute fin de match risque de provoquer des cauchemars à Rudi Garcia et ses joueurs. Invaincu depuis le 15 septembre dernier et une défaite à Montpellier (1-2), l'Olympique Lyonnais s'est incliné dimanche soir au Groupama Stadium, face à une belle équipe de Metz (0-1). Un coup dur dans la course au titre, l'OL dégringolant à la 3e place du classement alors que le Paris Saint-Germain et le LOSC se sont imposés ce week-end.
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"Il ne faut pas s’endormir, continuer à prendre les matches les uns après les autres, être toujours performant", avertissait Maxwel Cornet vendredi, en conférence de presse d’avant-match. Face aux Messins, les Lyonnais ne se sont pourtant pas endormis, et se sont créés de nombreuses occasions passée la première demi-heure de jeu. Mais contrairement aux dernières semaines, les Gones ont surtout manqué de réussite. Le 25 octobre dernier, après une nette victoire face à Monaco (4-1), Rudi Garcia indiquait en conférence de presse : "Avant, on n’était anormalement pas en réussite. Maintenant, on est plus qu’en réussite, ça s’est renversé."
Toko-Ekambi, symbole de la maladresse lyonnaise
Depuis le mois d’octobre, l’OL profitait ainsi des grandes performances de son trio d’attaque, la "KTM". Tino Kadewere, Karl Toko-Ekambi et Memphis Depay traversaient une faste période, avec buts et passes décisives à foison. Au point de pousser Moussa Dembélé, auteur de quinze buts la saison dernière en championnat, à quitter l’OL pour l’Atlético de Madrid en prêt au mercato hivernal. Mais face à Metz dimanche, la machine lyonnaise s’est totalement enraillée. "On n'a pas suffisamment cadré nos tentatives pour gagner ce match", regrettait Garcia au micro de Téléfoot après la rencontre. Une défaite "au goût amer", selon l'entraîneur lyonnais, qui provoque la même frustration que celle ressentie à l’issue du match face à l’Olympique de Marseille début octobre (1-1).
Les Rhodaniens sont pourtant parvenus à se créer des occasions, par Kadewere (44e, 52e), Cornet (70e), Slimani (84e), puis Depay, Aouar et Cherki lors d’une même action folle à la 85e minute. Toko-Ekambi, auteur d’un superbe doublé lors du match aller début décembre (3-1), a été le symbole de ce manque de réussite lyonnais. En pleine bourre depuis mi-octobre, auteur de neuf buts et cinq passes décisives en Ligue 1, l’attaquant rhodanien n’a pas su trouver l’ouverture malgré plusieurs occasions (36e, 37e, 39e). Et quand il l’a trouvée, suite à une action confuse dans la surface de réparation messine (74e), le but a été refusé suite à l’intervention du VAR pour une position de hors-jeu.
De chasseur à chassé, il faut l'assumer
"Si on tire 22 fois aux buts, et qu'on ne cadre que 25% de ces frappes, c'est compliqué de gagner les matches", expliquait Garcia après le match, avant de poursuivre : "Quand on ne peut pas gagner un match, il faut au moins ne pas le perdre, ce qu'on n'a pas réussi à faire." Des éléments de langage déjà employés la semaine dernière après le match nul obtenu à Rennes dans les dernières minutes (2-2). Le discours de l'entraîneur lyonnais résonne cependant différemment ce dimanche, alors que Lyon a perdu la tête du classement avec ce premier revers en championnat depuis quatre mois. Leader depuis la 17e journée, les joueurs de l'OL n'auront tenu que trois semaines à cette place, malgré de grandes ambitions pour cette saison.
"Quand on n'est pas premiers, on veut l'être, et quand on l'est, on veut le rester. Donc c'est à nous de nous donner les moyens de continuer à faire ce qu'on fait en ce moment", expliquait Cornet vendredi. Contre Metz, ce dimanche, Lyon n'est pas parvenu à surfer sur sa vague positive entamée il y a seize matches, avec une deuxième contre-performance d'affilée. Et dégringole à la troisième place du classement, derrière le PSG et le LOSC. Après ce deuxième faux pas consécutif, Rudi Garcia a annoncé vouloir rebondir, et ce dès le prochain match, lors du derby face à l'AS Saint-Étienne dimanche prochain.
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