Ligue 1 : Après le naufrage, Marseille veut montrer les crocs
"On a utilisé notre joker", a reconnu vendredi le milieu de terrain Morgan Sanson, l'un des rares à avoir surnagé à Nîmes : "C'était un naufrage collectif, nous n'avons pas le droit de reproduire un tel match". Sur un nuage après un 4-0 peut-être trompeur contre Toulouse, pour l'ouverture de la saison, l'OM veut retrouver la victoire face aux Rennais après cet accroc nîmois. Avec un mot clef, pour cette rencontre de la 3e journée de Ligue 1 : "l'agressivité".
L'état de forme des internationaux en question
"A Nîmes, le match s'est résumé à un manque d'agressivité", a une nouvelle fois accusé Rudi Garcia, l'entraîneur marseillais, vendredi, en conférence de presse. "Avec 11 joueurs différents et tous les systèmes de jeu du monde, on n'aurait pas pu gagner avec une telle absence de combat." Et le message est visiblement passé cette semaine à la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM : "Pour être agressif en match, il faut l'être à l'entraînement. On joue comme on s'entraîne et le coach nous a dit de mettre les protège-tibias", témoignait vendredi Morgan Sanson.
Nouveau faux-pas interdit, donc, pour l'OM : pour se relancer au classement, mais aussi pour faire oublier une semaine pesante en coulisses. Pour l'entraîneur olympien, le vrai problème est "l'état de forme très hétéroclite" de son groupe, avec le retour encore récent de ses Mondialistes, Adil Rami ou Florian Thauvin en tête, même si ce dernier a déjà marqué deux fois cette saison, en à peine une heure de jeu: "En fait, nous n'avons eu que dix jours de travail en commun avec tout le groupe. Tout le monde sera prêt après la trêve internationale mais, en attendant, nous avons encore deux matchs de L1 à jouer !" La prestation de Duje Caleta-Car sera également scrutée au Vélodrome après être apparu emprunté du côté des Costières pour sa première.
Des interrogations auxquelles s’ajoute l’absence de Steve Mandanda, absent trois à quatre semaines suite à une déchirure des ischio-jambiers de la cuisse gauche. Mais le dernier rempart olympien n’est pas la préoccupation première du coach marseillais : « Je suis très très tranquille avec Yohann Pelé », habitué au rôle de pompier de service. Une "plus que" doublure dans les cages, qui avait conduit l’OM à prolonger son portier jusqu’en 2020. L’attaque sera également au centre des attentions, après l’échec de l’arrivée de Mario Balotelli. Mais à l’image de son portier, Rudi Garcia n’est pas inquiet : "Je suis content avec mes attaquants, c'est avec Valère Germain et Kostas Mitroglou que nous avons marqué 122 buts en 62 matches l'an passé". Restera à retrouver le chemin du but pour relever la tête… et retrouver un peu de mordant.
Avec AFP.
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