Ligue 1 : Angers fait tomber le Stade Rennais pour la première fois de la saison
Le Stade Rennais découvrait ce vendredi soir les lendemains de soirée étoilée, son hymne et son prestige. Après la Ligue des Champions, retour à la Ligue 1 dans un Roazhon Park encore une fois garni de 5 000 spectateurs, histoire de profiter une dernière fois du monde d’avant - ou en tout cas d’un monde qu’on ne retrouvera pas avant longtemps, le couvre-feu pointant son nez dès demain soir dans l’Ille-et-Vilaine. Mais sans prévenir, les Angevins ont avancé d’une soirée la mise en place du couvre-feu en calmant des Rennais qui sont tombés pour la première fois cette saison en Ligue 1 (2-1).
Un onze très jeune côté rennais
Pour son retour au pain quotidien, Julien Stéphan avait décidé de rafraîchir son onze avec cinq changements par rapport au match face à Krasnodar mardi dernier. Surtout, le jeune entraîneur breton lançait sa jeunesse triomphante avec quatre joueurs de 19 ans ou moins : Eduardo Camavinga, Adrien Truffert, Yann Gboho et la première titularisation de sa recrue la plus chère Jeremy Doku (26 millions d'euros). Le Belge s’est montré explosif et dangereux sur chacune de ses prises de balles.
Mais que ce soit en C1 ou en championnat, les carences rennaises se répètent depuis un mois. Pour la quatrième fois consécutive, les Bretons menaient au score avant de se faire rejoindre, puis dépasser ; ça c’est nouveau. Rennes n’a toujours pas réussi à maintenir sa cage inviolée depuis le début de saison. La faute à une équipe angevine compacte, disciplinée et résiliante face à un adversaire pourtant très dominateur dans la première demi-heure. La faute surtout à un Sofiane Boufal éblouissant pour sa deuxième titularisation de la saison.
Sofiane Boufal régale
C’est justement l’ancien Lillois qui a égalisé d’une frappe de son pied gauche, malencontreusement déviée par Damien Da Silva dans ses propres filets. Le Marocain n’avait plus marqué en Ligue 1 depuis un triplé en avril 2016. Le malheureux Damien Da Silva était lui encore fautif sur le deuxième but du SCO, coupable de s’être fait surprendre par Angelo Fulgini qui du bout du pied lobait Alfred Gomis (57e), coupable, lui, de n’être pas sorti assez rapidement pour capter le ballon. Pour sa première titularisation avec Rennes en Ligue 1, l’ancien Dijonnais avait pourtant évité le deuxième but angevin quelques secondes avant la mi-temps en détournant le tir de Stéphane Bahoken qui se présentait en un contre un (43e). A l'heure de jeu, Alfred Gomis sauvait également d'un arrêt réflexe sur sa ligne une tête de Sofiane Boufal - encore lui - qui aurait mis définitivement le SCO d'Angers à l'abri.
Le Stade Rennais avait pourtant mis toutes les chances de son côté en ouvrant le score rapidement par l’intermédiaire d’Adrien Hunou (18e), à la conclusion d’une faute de main de Paul Bernardoni consécutive à une belle reprise de volée de l’ex-Angevin Flavien Tait. Les Rouge et Noir auraient pu égaliser dans une fin de rencontre qu’ils ont rendu folle en se portant en nombre dans le camp adverse. La frappe de Benjamin Bourigeaud a notamment frôlé les montants de Bernardoni (84e). Ils auraient peut-être même pu bénéficier de deux penaltys pour des mains litigieuses mais Rennes ne peut pas toujours compter sur le "Stéphan time", les dernières minutes d'un match, pour renverser la tendance. Ce soir, Angers en a bien profité et a mérité ses trois points.
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