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Ligue 1 (29e journée) - Derrière le PSG et Monaco, Nice marche à l’ombre

Si tout le monde s’attend à un duel fratricide acharné entre l’AS Monaco, leader, et le Paris Saint-Germain, deuxième, il ne faut tout de même pas oublier l’OGC Nice. Le club azuréen, bien calé sur la dernière marche du podium, entame le sprint final en pleine confiance. Dans l’ombre, les Niçois, qui reçoivent Caen ce soir (19h), veulent continuer d’avancer. Et pourquoi pas rêver du titre.
Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Deux jours seulement après son immense déconvenue sur la pelouse du Barça, le PSG a encore plus attiré l’attention des médias et autres observateurs du football français. Nice n’en demandait pas tant… Alors que la formation azuréenne reçoit le Stade Malherbe de Caen ce soir (19h), et à l’aube d’un sprint final pour le titre qui s’annonce palpitant, la pression ne repose clairement pas sur les épaules de Lucien Favre ou de ses joueurs. Si la quatrième place finale des niçois la saison dernière a propulsé le Gym dans une autre dimension, il reste loin, très loin de celle de Monaco et surtout du Paris Saint-Germain.

« Je ne sais pas où on va se retrouver »

Une situation qui concorde parfaitement avec la stratégie des Aiglons qui, comme le jeune Rémi Walter, préfèrent brouiller les pistes : « Le championnat est resserré, je ne sais pas où on va se retrouver, mais le but, c'est de garder Lyon à distance. C'est notre objectif. Il va falloir prendre des points pour rester au minimum à cette place. » Des points, l’OGC en prend beaucoup depuis plus d’un mois. Depuis sa défaite à Monaco (3-0) justement le 4 février dernier, Nice déroule. Avec quatre victoires pour un nul, la formation de Lucien Favre maintient un rythme effréné. Le rythme donné par des Monégasques tout simplement irrésistibles. Un rythme de champion, clairement.

Gagner petit pour rêver grand

Avec douze victoires par un but d'écart, Nice joue aussi à l'économie, notamment contre les "petits", comme son visiteur Caen, seule équipe à l'avoir battu en Ligue 1 cette saison avec Monaco. Le cri "1-0 pour Nice !" a souvent retenti cette saison à la fin des multiplex de radios, déjà trois fois rien qu'en 2017. Archétype du « Petit Poucet » devenu champion de France, Montpellier avait remporté treize matches par un but d'écart la saison de son couronnement surprise (2011-2012), dont deux 1-0 contre Nice, d'ailleurs. L'OGCN connaît la voie à suivre s'il veut continuer à rêver. Et Rémi Walter, conscient que son équipe réalise une superbe saison, fait mine de ne pas trop penser au titre : « On est toujours là et on est très contents. Tout n'est pas parfait, mais on réalise quelque chose de beau. Il reste 10 matchs, on va essayer de gagner le maximum de points. C'est un sprint, chaque sortie sera une finale. Mais à l'intérieur du vestiaire, on ne se prend pas la tête. Nous sommes entre nous, tout va bien. »

Marcher dans l’ombre, avancer ensemble pour vaincre et vivre quelque chose de grand. Voilà comment Nice devra alors se comporter lors des semaines à venir. Cela commence ce soir et il faudra ensuite compter sur le duel acharné entre Parisiens et Monégasques pour espérer entrevoir la porte des étoiles…

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