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Les adieux ratés de Michel Der Zakarian à La Beaujoire

Une défaite à domicile contre Caen (2-1) pour l'ultime rencontre à La Beaujoire, Michel Der Zakarian espérait sans nul doute une autre fin de saison pour son équipe de Nantes. D'autant qu'il n'a pas pu se faire entendre au micro par le public, en raison d'une sono poussée à fond. Un nouvel épisode avant le départ du technicien en fin de saison, qui a déclaré: "Je souhaite bon vent au FCN, j'espère qu'il redeviendra le grand club qu'il a été. Mon avenir ? Il n'y a rien qui bouge, que des gens qui parlent à ma place".
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Michel Der Zakarian avec les supporteurs de Nantes qui lui ont fait un cadeau à l'issue du dernier match à La Beaujoire (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Malgré la défaite, les joueurs nantais ont fait un tour d'honneur à La Beaujoire pour remercier un public toujours aussi chaud et fidèle. Malgré la défaite, cela aurait pu être un bon moment aussi pour Michel Der Zakarian, l'entraîneur, invité à venir au milieu du public pour une prise de parole après avoir reçu des supporteurs un cadeau. Mais sa parole est restée inaudible, totalement recouverte par la musique malgré les protestations et les sifflets des supporteurs. Selon l'AFP citant plusieurs source , le président du club Waldemar Kita avait passé une consigne en ce sens. Il n'aurait pas supporté que son entraîneur en fin de contrat annonce publiquement il y a quinze jours son envie de ne plus travailler avec lui.

Appelé à commenter l'incident, Michel Der Zakarian a ironisé : "Marquez ce dont vous avez envie". Puis en se levant, mais sans terminer sa phrase : "c'est à l'image de... " Un peu plus tard dans la soirée, Waldemar Kita avait prévu d'organiser une petite fête avec le personnel et les sponsors. Michel Der Zakarian a fait savoir qu'il n'y assisterait pas. En conférence de presse, il n'avait pas mâché ses mots après ce nouvel épisode d'une guerre froide qui ne se cache plus: "Je souhaite bon vent au FCN, j'espère qu'il redeviendra le grand club qu'il a été. Mon avenir ? Il n'y a rien qui bouge, que des gens qui parlent à ma place", visant la famille Kita. "Je suis à la recherche d'un club, prêt à retourner au combat. Je remercie grandement le public pour leur soutien et leur ovation. Je l'ai dit, je n'aime pas les tatouages mais ses supporters, ils sont gravés à tout jamais dans mon coeur". Mais samedi soir, Michel Der Zakarian devait avoir le coeur bien lourd.

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