Le PSG tenu en échec au Parc des Princes par Toulouse (0-0)
"Merci à nos guerriers d’avoir honoré leurs soldats. Ensemble, nous avons écrit l’histoire". Les supporters parisiens avaient encore des étoiles dans les yeux après la démonstration de mardi face au Barça et ont tenu à le faire savoir à leurs joueurs à travers une banderole déployée par les Ultras avant le match. Mais ce dimanche soir, les guerriers - dans une version remaniée sans Di Maria, Verratti, Matuidi et Meunier - n'ont pas trouvé les armes face au bloc compact mis en place par Pascal Dupraz. Unai Emery et ses joueurs reviennent brutalement sur Terre en laissant filer deux points très importants dans la course au titre et l'occasion de revenir à un point de Monaco.
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Un Lucas en jambes et un Rabiot encore délicieux techniquement lancent les premières flèches parisiennes mais ni le Brésilien (13e), ni Edinson Cavani servi par le feu follet auriverde (15e) n’arrivent à trouver le cadre. Les Toulousains font eux le dos rond et se montrent audacieux à l’image de ce coup-franc de Trejo (18e) ou d’Andy Delort qui se joue tranquille de trois parisiens sans réussir à trouver Braithwaite au point de penalty (25e). Résultat ? Une première mi-temps terne, un score vierge et des parisiens sans inspiration malgré 77% de possession.
Malgré Verratti, le PSG n'y arrive pas
Voyant que ses joueurs n'y arrivent pas, Unai Emery change ses plans à la reprise et lance Marco Verratti à la place de Christopher Nkunku. Le milieu Italien fait rapidement parler la magie et décoince le PSG en trouvant enfin Cavani dans les intervalles. Mais l’attaquant Uruguayen touche du bois sur la première véritable occasion parisienne (52e) avant qu’une tête toulousaine ne sauve Alban Lafont sur un missile du n°9 parisien sur coup-franc (64e). Et quand ce n’est pas un joueur du TFC, c’est Presnel Kimpembe qui sauve sur la ligne une tête de Marquinhos qui filait au fond (68e).
Toulouse finit acculé dans ses 30 mètres mais tient au courage alors que les parisiens poussent sans se montrer dangereux, terminant le match avec seulement trois petits tirs cadrés. Les remontées de balles soyeuses de Rabiot et Verratti et les petits ponts de Javier Pastore ne suffiront pas à donner l'étincelle à un PSG qui manque une occasion en or de venir mordre les mollets de monégasques bien au chaud sur le trône de la Ligue 1.
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