Le PSG met les pendules à l'heure
Le film du match vu des réseaux
Après un gros quart d'heure de flottement où les joueurs qui revenaient de sélections avaient besoin de se mettre dans le rythme, les Parisiens ont pris le contrôle de cette partie sans plus laisser guère d'illusions aux Girondins qui ne réagissaient plus que sporadiquement.
Montée en puissance
Pourtant, les hommes de Gillot étaient bien entrés dans le match, avec de l'intensité, de la présence défensive, et un pressing très haut qui gênaient les Parisiens. Et puis les coéquipiers de Tiago Silva trouvaient petit à petit leurs marques et montaient en puissance. Ils mettaient leur patte sur la première période, mais s'ils combinaient bien, ils avaient du mal à conclure dans le dernier geste. Tout comme les Bordelais d'ailleurs, dont les quelques contres restaient sans solution. Finalement la pression parisienne se concrétisait sur une action presque anodine. Une relance avec Matuidi au départ, un relais d'Ibrahimovic qui trouvait dans la profondeur ce même Matuidi lequel trompait Carrasso qui ne que ralentir le ballon. (1-0, 30e)
C'était presque tout pour les occasions mis à part un coup-franc au-dessus d'Ibrahomic et pour les Girondins, à la 13e minute, une frappe trop molle d'Obraniak, stoppée par Sirigu.
La dérferlante parisienne
A la reprise, les Bordelais tentaient le tout pour le tout en reprenant le schéma de leur pressing pour empêcher les Parisiens de combiner. Mais ils ne pouvaient pas imposer ce verrou dans la durée. Les Parisiens, plus rapides dans le mouvement, et plus techniques dans le lancement de jeu, trouvaient de plus en plus facilement des solutions. Logiquement, après une grosse vingtaine de minutes, ils doublaient la mise par Lucas. Sur une superbe ouverture de Verratti, le Brésilien partait dans le dos de la défense adverse qui ne parvenait à jouer parfaitement le hors jeu, et trompait Carraso parti trop tôt en croyant à un centre. (2-0, 59e).
Après ce but, ce fut alors une déferlante parisienne. Le PSG se créait au moins quatre grosses occasions par Ibrahimovic, Lucas et Rabiot, sur lesquelles Carasso intervenait sur de superbes parades, évitant aux Girondins de subir une véritable correction.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.