Le PSG l'emporte sans forcer face à Dijon
Rendons hommage à l’équipe de Dijon, bien évidemment bousculée dans cette rencontre, mais qui n’a jamais fermé le jeu, même après les deux coups du sort qu’elle a encaissés en première période.
Deux coups durs pour le DFCO
Le match s’était engagé sur un faux rythme, avec les deux équipes dans leurs registres attendus. Des Parisiens entreprenants bien que maladroits, et des Dijonnais attentistes, concentrés en défense mais bien décidés à ne rien verrouiller. Les hommes d’Unai Emery portaient évidemment le danger sur la cage de Baptiste Reynet, mais leur pressing n'était pas très appuyé et ils manquaient d’agressivité offensive pour faire vraiment la différence.
Après une première chevauchée de Di Maria, et une reprise non cadrée de Lucas, les Parisiens ouvraient le score sur un ballon anodin, une longue ouverture de Pastore, reprise sur le flanc gauche par Maxwell dont la frappe était déviée par le défenseur Lang qui trompait son propre gardien (16e). Dans la minute suivante, les promus dijonnais connaissaient encore quelques sueurs froides sur une nouvelle frappe dangereuse de Lucas détournée en corner. Les joueurs du DFCO avaient à peine le temps de se remettre à l’endroit qu’un autre défenseur allait involontairement porter le fer dans son équipe. Dans un geste maladroit, Loties fauchait Rabiot dans la surface de réparation. Cavani transformait le penalty (2-0, 27e). Le PSG avait déjà fait le break sans rien n’avoir vraiment montré de très convaincant.
Les Dijonnais prenaient alors le parti de sortir davantage et de tenter le tout pour le tout. Ils parvenaient à ressortir des ballons propres et n’hésitaient pas à relancer. Ils étaient même tout près de réduire l’écart lorsqu’une frappe d’Abeid vint s’écraser sur l’arête gauche du but d’Areola. Paris semblait se contenter de gérer et ne se montrait guère dangereux mis à part un duel perdu par Di Maria face à Reynet.
Le PSG au petit trot
La deuxième période connaissait un peu plus de rythme. Essentiellement du fait des Dijonnais qui, bien que privés de ballons, tentaient de bonifier ceux qu’ils pouvaient récupérer et de montrer de bonnes choses. Ils auraient pu bénéficier d’un penalty pour une main de Kimpembe mis en difficulté dans sa surface. Mais l’arbitre M.Thual ne sifflait pas. Même si le PSG jouait par à-coups, avec du déchet dans ses offensives, il gardait tout de même quelques bottes secrètes : le talent individuel de ses joueurs. Face aux Dijonnais celui-ci lui suffisait pour enfoncer le clou. Sur une relance rapidement exécutée par Di Maria, Maxwell récupérait le ballon et adressait un centre, une superbe offrande, à Lucas dont la tête trompait le gardien de Dijon (30, 67e).
Les Dijonnais faisaient ce qu’ils pouvaient pour ne pas sombrer et ils y parvenaient avec beaucoup de cœur et d’engagement. Mais ils se montraient de moins en moins efficaces dans leurs contres. Les Parisiens accusaient la fatigue, et jouaient au petit trot ; ils demeuraient entreprenants même si leurs actions manquaient considérablement de tranchant. Ils s’imposaient finalement sur un succès facile mais sur un score tout de même un peu trop lourd pour Dijon qui a insisté jusqu’au bout, et a eu le mérite de faire de la résistance sans rien lâcher.
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