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Le PSG fait chou banc

A onze jours de la reprise du championnat, le Paris Saint-Germain n'a toujours pas trouvé le successeur de Carlo Ancelotti. Le club de la capitale vient d'essuyer un nouveau refus auprès de Fabio Capello et les options crédibles pour remplacer l'entraîneur italien deviennent de moins en moins nombreuses. Une situation préoccupante que les dirigeants qataris n'ont pas su anticiper.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo

Il y a un mois, Carlo Ancelotti annonçait qu'il souhaitait quitter ses fonctions d'entraîneur du PSG. Depuis, des noms, beaucoup de noms, ont circulé, mais le banc est toujours vide. Désespérément vide. Les dirigeants parisiens ne pourront pas arguer qu'ils ont été pris de court. Un mois, cela laisse du temps pour se retourner. Mais, à avoir tout misé sur deux noms, Arsène Wenger et José Mourinho, le PSG a joué gros. Et perdu. L'Alsacien ayant décidé d'honorer sa dernière année de contrat à Arsenal et le Portugais préférant les sirènes de Chelsea, les espoirs de QSI, le fond d'investissement du PSG, se sont reportés vers d'autres entraîneurs aux noms prestigieux mais, tour à tour, Benitez, Hiddink, Laudrup et Villas-Boas ont décliné l'offre. Dernier coach approché, Fabio Capello vient lui aussi de fermer la porte. Pourquoi une telle désaffection vis à vis du club francilien ? Peut-être ses méthodes de recrutement ne sont-elles pas à la hauteur de ses moyens financiers ?

L'ombre envahissante de Leonardo

A force de proposer à ces entraîneurs des contrats courts d'une année, les dirigeants qataris ont certainement pu froisser la susceptibilité de ces hommes à la carrière prestigieuse. De même, les "cibles" ont presque toutes en commun d'être liées à leur club ou leur fédération par des contrats longue durée. Certainement pas la voie la plus facile pour "débaucher" un coach bien en place et déjà suffisamment rémunéré. Si la puissance économique du club est indéniable, son pouvoir d'attraction sur la scène européenne reste encore à prouver. De plus, le candidat qui décidera de s'engager dans l'aventure sait qu'il devra également gérer la cohabitation avec Leonardo.

Ce qui tendrait à refroidir la dernière hypothèse en date qui fait état de l'arrivée de Roberto Mancini car il est de notoriété publique que l'ex-entraîneur de Manchester City entretient des relations peu cordiales avec l'actuel directeur sportif parisien. Restent alors les pistes Laurent Blanc, toujours à la recherche d'un club, ou Roberto Matteo, qui amena Chelsea sur le toit de l'Europe lors de la Ligue des Champions 2012. D'autres rumeurs bruissent les noms tantôt de van Basten ou de Rijkaard, tantôt de Zico ou Gerets. Antoine Kombouaré, limogé par le PSG en décembre 2011 au profit d'Ancelotti, est même parfois cité ! Bref, la "successeur story" est loin d'être terminée.

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