Le PSG en leader à Toulouse
S'il cherchait une motivation particulière pour ce rendez-vous, pour éviter la décompression, le PSG l'avait probablement trouvée lorsque Monaco est parvenu à arracher dans les arrêts de jeu la victoire contre Reims pour opérer un rapproché à deux points. Mais face à un TFC qui n'avait rien à perdre, il ne suffisait pas de faire montre de bonne volonté. Il fallait aussi que les cadres répondent présents: et c'est ce qu'ils ont fait, et en tout premier lieu Ibrahimovic qui, sans peser outre mesure sur la rencontre, a été là lorsqu'il l'a fallu. Les Parisiens ont en effet rencontré une opposition vaillante, plusieurs fois proche de les faire vaciller, avant que Zlatan, encore, toujours lui, ne fasse la décision.
Deux pénaltys pour Ibra
Si les parisiens ont globalement dominé les débats, ils ont aussi bénéficié d'un surprenant laxisme de l'arbitre qui aurait pu sanctionner ce même Thiago Motta d'un deuxième carton jaune, et les velléités offensives toulousaines, avec un Aurier omniprésent, n'ont pas été récompensées.
Car les hommes de Laurent Blanc ont tout de même été bousculés dans cette rencontre qui a finalement tourné en leur faveur. Certees, le Suédois, a d'abord ouvert la marque en transformant un pénalty justement sifflé pour une faute de Spajic sur Lavezzi (32e). Mais les Toulousains n'ont pas abdiqué, loin de là. Ils se sont créés de nombreuses occasions face à Sirigu, et ont fini par égaliser juste avant la pause, Ben Yedder plaçant superbement sa volée du plat du pied sous la barre à la réception d'un centre de Didot (44e).
En seconde période, c'est Lavezzi, encore préféré à Pastore dans le onze-type de Laurent Blanc, qui, bien servi par Matuidi, a doublé le score pour Paris (56e), croisant parfaitement son tir dans la surface. "Ibra" a ensuite fait le break d'une tête décroisée (68e) sur un coup franc de Cabaye.
Le TFC, qui n'a jamais rien lâché et aurait pu recoller à 2-2 si Sirigu n'avait pas admirablement repoussé du poing une tête canon d'Aurier (65e), a réduit l'écart, à nouveau par Ben Yedder, plein de sang froid sur un ballon mal contré de Thiago Motta qui l'a lancé dans la surface (72e).
Zlatan a finalement clos la marque en reprenant victorieusement sa Panenka, que Boucher s'était employé à repousser sur le 2e penalty sifflé pour Paris (89e) après une main de Yago, sorti trop tôt du mur, sur un coup franc du Suédois.
Les Parisiens qui ont semblé un peu émoussés, ont été souvent pris en contres, mais ils n'ont jamais perdu le fil du match, et à la fois leur expérience et leur sérénité de leader leur ont permis de s'en sortir.
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