Le Paris SG condamné
Dans le détail, le PSG a été condamné à verser 500 euros de dommages et intérêts à cette supportrice, plus 600 euros de frais. Le tribunal a considéré que le PSG avait résilié l'abonnement de cette supportrice de manière injustifiée, a expliqué à l'AFP Me Cyril Dubois. Les faits remontent au mois d'octobre 2012. Alors qu'elle disposait d'un abonnement "intégral" lui permettant d'assister à tous les matches du PSG à domicile, cette supportrice n'a plus pu entrer au Parc des Princes à partir du 20 octobre et un match face à Reims. Lorsqu'elle présentait son abonnement, les bornes d'accès au Parc indiquaient alors "accès refusé/indésirable".
Pour expliquer la résiliation de cet abonnement, le PSG a dit, sans plus de précision, "avoir eu connaissance de sa participation aux incidents intervenus" lors du match entre l'équipe de France et le Japon le 12 octobre 2012 au Stade de France. Lors de ce match, un groupe de supporteurs du PSG opposés à la nouvelle direction du club avaient entonné des chants comme "Liberté pour les Ultras" ou "Un public à Paris", avaient allumé des fumigènes et déployé des banderoles. Dans ses arguments, Me Dubois expliquait que sa cliente "n'avait participé à aucun incident" à l'occasion de ce match et soulignait qu'elle "n'avait d'ailleurs fait l'objet d'aucune procédure en justice à l'issue de cette rencontre". Il ajoutait que la supportrice, en assistant à un match au Stade de France, "soit très à l'extérieur de l'enceinte du Parc des Princes" n'avait "exercé aucune activité en relation avec les activités du Paris Saint-Germain".
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