Le futur maire de Bordeaux demande le départ du président des Girondins Frédéric Longuépée
Dans un entretien vidéo accordé à Sud Ouest, M. Hurmic a déclaré que la situation sur le dossier des Girondins était "grave". "Un club ne peut pas se permettre le luxe de se mettre à dos le principal club de supporteurs et de les traiter avec un tel mépris et une telle arrogance, avec des menaces de peines pénales", a-t-il estimé.
"Ces supporteurs, ce sont des enfants de Bordeaux, des administrés, il est normal que le maire pèse de tout son poids politique pour aller rencontrer très rapidement l'actionnaire King Street et lui dire de doter ce club d'un nouveau président. Les jours de M. Longuépée doivent être comptés", a-t-il aussi expliqué lundi sur France 3.
Le maire sortant Nicolas Florian devait en effet rencontrer prochainement les dirigeants américains de King Street s'il était élu. M. Hurmic a indiqué à Sud Ouest être "prêt à honorer ce rendez-vous" pour dire à l'actionnaire "que M. Longuépée doit partir". Selon lui, "un président qui n'a pas la confiance des supporteurs ne peut pas rester plus longtemps à la tête de ce club".
L'écologiste de 65 ans, qui a mis fin à 73 ans de règne de la droite à Bordeaux, avait assisté samedi à un rassemblement d'environ 2500 supporteurs des Girondins devant la mairie où ils avaient "crié leur colère" contre la direction du club, dont ils exigent le départ depuis de longs mois et qu'ils jugent trop mercantile.
M. Hurmic a par ailleurs réaffirmé lundi sa volonté, déjà exprimée lors de sa campagne, de vendre le stade Matmut Atlantique, où évoluent les Girondins: "Cela ne me choque pas que le club soit propriétaire de son outil de travail, ça se fait dans les grands clubs européens, pourquoi pas à Bordeaux".
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