Laurent Blanc : "Ce n'est jamais parfait"
Avec cette victoire, vous battez le record de points sur une phase aller, c'est une vraie satisfaction?
Laurent Blanc : "Oui, le record est tombé, mais les records à mi-parcours ce n'est pas ceux que je préfère. Il y avait un contexte un peu particulier, parce que comme vous le savez les joueurs sont en vacances à partir de maintenant, donc il y avait eu beaucoup de préparatifs de match mais aussi beaucoup de préparatifs de voyage. On aurait pu penser que Paris n'avait pas la tête à ce match-là. Mais dès les cinq premières minutes, on a été rassuré sur ce plan là. Ce qui m'intéresse, c'est d'avoir 51 points en ayant fait 11 déplacements et 8 matches à domicile. Je serai curieux de savoir si c'est déjà arrivé de faire 11 déplacements en phase aller. Sincèrement, on a fait quelque chose de bien. Et quand je vois les garçons travailler toute la semaine, c'est pas illogique ce qui nous arrive."
Vous avez fait une phase aller presque parfaite...
L.B. "Ce n'est jamais parfait. Vous pouvez rajouter les six premiers mois de l'année 2015. Si on parle en année civile, je pense que l'année 2015 du Paris SG est vraiment très très bonne, pour ne pas dire autre chose. On a obtenu pratiquement tous les objectifs qui étaient les nôtres, sauf un, le plus dur (la C1). J'espère qu'en 2016, on aura la même motivation et surtout le même état d'esprit que nous avons eu en 2015, parce que quand on a cet état d'esprit, on est très difficile à battre".
Vos joueurs ont l'air en pleine forme, ce n'est pas dommage de couper?
L.B. : "Croyez moi, ils ont besoin de couper. C'est notre 9e match en 27 jours. Alors oui, on a un grand effectif, un effectif de qualité, mais les matches, il faut quand même les faire. On est attendu de partout. On va tous se retrouver à Doha (Qatar) dès le 28 décembre. On a attaqué la saison 2015/2016 avec cet état d'esprit, avec cette intention de ne pas perdre de points, ni au début, ni au milieu et j'espère ni à la fin du championnat. N'oublions pas qu'il va y avoir des objectifs importants qui vont venir se greffer. Et quand les objectifs vont arriver, si on a notre effectif au complet, tout ira bien. Si on n'a pas tout notre effectif, il y aura des priorités".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.