Lacombe : "J'attends une meilleure relance"
Est-ce perturbant de jouer cette rencontre trois jours plus tard ?
"Non, on était prêt à jouer samedi. On avait bien préparé la rencontre, même si les internationaux étaient rentrés tard. Jouer mardi, c'est bien, et ça nous laisse quatre jours avant le prochain match. Les joueurs aiment ce rythme. Cela dit, le terrain aurait eu besoin de quelques jours de plus pour être totalement prêt. Excepté le fait que Muratori soit suspendu, ce qui n'était pas le cas samedi dernier, rien ne change."
Vous souhaitez désormais faire confiance à la paire Hansson-Puygrenier en défense centrale. Pourquoi ?
"A Rennes, Hansson était mon capitaine. Quand je suis arrivé là-bas, il ne jouait qu'un match sur trois. J'étais étonné qu'un international suédois soit aussi peu considéré. Comme Perez, il faut le placer dans un cadre, qu'il sache ce qu'il a à faire. Dans ces conditions, il est performant. Il devient alors un leader qui permet aux joueurs plus fantaisistes de s'épanouir. D'autre part, il est également un leader de défense, qui fait bien remonter le bloc. Cette saison, on va essayer d'être plus compact. Quand on joue en zone, il faut une défense active. J'attends aussi une meilleure relance. Voilà pourquoi je vais l'associer à Puygrenier. Si vous recrutez Hansson, Puygrenier ou Niculae, c'est pour qu'ils jouent. Ensuite, ils doivent être performants. Mais il ne faut pas condamner Cédric Mongongu pour autant. Il doit apprendre encore."
Mendy, 19 ans, est en train d'éclore en lieu et place de Perez. Ce dernier va-t-il rester ?
"Perez, on aimerait le garder. Mais je comprends qu'il veuille bonifier sa bonne Coupe du monde. C'est humain. Il faut lui poser la question s'il veut rester. Actuellement, en tous les cas, il est en phase de reprise. Concernant Mendy, on veut le protéger un peu plus que les autres. On ne sait pas encore où il va. Il faut lui laisser le temps de confirmer. Si c'est le cas, on le protègera moins. Actuellement, il confirme le bien que l'on pense de lui. Pendant les matches de préparation, à chaque fois qu'il entrait, c'était étonnant. C'était à se poser la question: pourquoi l'entraîneur ne le fait pas jouer ? Je lui ai donné sa chance au meilleur moment pour lui (à Lyon la semaine dernière, NDLR). Maintenant, le plus difficile commence pour lui. Il va falloir qu'il assume ce match à Lyon et qu'il poursuive sa progression."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.