La Ligue 1 au crible: le Montpellier-Hérault SC
L’objectif : Le maintien plus tranquille
En juin 2012, Montpellier devenait pour la première fois de son histoire champion de France de Ligue 1. Deux saisons plus tard, les Giroud, Yanga-Mbiwa, Bedimo, Jeunechamp, Belhanda, Estrada, Piteau, Utaka, Dernis et le dernier en date, Cabella, ne sont plus là. Benjamin Stambouli, autre grand espoir du club héraultais voire des Bleus, pourrait également faire ses valises cet été. Avec seulement 8 victoires la saison dernière en L1, le maintien a été laborieusement atteint. Les hommes de Rolland Courbis auront donc l’ambition de se maintenir plus sereinement.
Le joueur à suivre : Anthony Mounier
Il était l’un des beaux espoirs de Lyon. Il avait eu de belles étincelles à Nice. Mais pour le moment, à Montpellier, Anthony Mounier n’a que rarement donné sa pleine dimension, perturbé parfois par des blessures. Ce magnifique pied gauche a l’occasion unique d’y parvenir cette saison. Il aura forcément un poids supplémentaire après le départ de Rémy Cabella, le dépositaire du jeu héraultais jusque-là. Pour sa troisième saison au MHSC, Mounier doit s’imposer.
La recrue : Kévin Bérigaud
Il est peut-être le gros coup de Louis Nicollin. A 26 ans, Kevin Bérigaud a quitté la Savoie qui l’a fait connaître, pour venir dans l’Hérault. En trois saisons avec Evian-Thonon en L1, il a inscrit 25 buts. Joueur d’instinct, rapide, doté d’une bonne technique, il va devoir prouver qu’il peut s’adapter rapidement dans un autre club qu’Evian, et qu’il peut poursuivre sa belle progression qui l’a fait passer du National à 20 ans à la L1.
Le chiffre : 18
La 15e place obtenue à l’issue de la dernière journée du précédent championnat a donné des sueurs froides à tout Montpellier. Et cette situation est essentiellement dûe à un nombre très faible de victoires (8 en 38 matches), mais aussi aux 18 matches nuls. Il faut remonter à la saison 1991-1992 pour trouver autant de matchs nuls au bilan du club montpellierain en championnat. Seulement à l’époque, les Ziober, Carotti et autres Divert avaient gagné 12 matches, finissant aux portes de l’Europe. Et la victoire ne valait alors que deux points.
Le tweet du MHSC
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