L'ASSE déçue par l'interdiction aux fans
"Ceux qui n'ont rien fait sont pénalisés. Ainsi, la grosse section de Blois, 180 adhérents, avaient retenu trois bus pour se rendre à Rennes. Les bons paient pour les mauvais", a commenté notamment le dirigeant stéphanois, évoquant les 240 sections à travers la France du groupe historique des "supporteurs associés", estimant anormal "le fait qu'il n'y ait toujours pas eu la moindre interpellation, trois jours après les faits".
"Les ultras sont très actifs"
"Ceux qui ont été impliqués dans les incidents à Nice pourront être dans le stade, samedi contre Reims car nous ne pouvons légalement leur interdire l'accès. Les clubs n'ont pas le pouvoir de rendre la justice", a déclaré M. Romeyer à la sortie d'une réunion avec trois représentants de chacune des cinq associations de supporteurs dont deux sont des groupes ultras. Ceux-ci ont une culture différente, notamment sur l'utilisation des fumigènes dans les stades, interdite légalement, qu'ils estiment nécessaire à l'animation des tribunes. Ils appellent ainsi la LFP à la discussion sur ce sujet alors que l'ASSE a déjà été sanctionnée plusieurs fois pour leur utilisation.
"Les ultras qui sont très actifs au club, font des sacrifices financiers, organisent des tifos. Ils assurent vouloir assumer leur comportement inadmissible mais nous sommes en opposition, car je suis contre la violence verbale et physique. Ils ne se laissent par marcher sur les pieds", a rapporté Roland Romeyer. "Ce qui a été fait a été inadmissible. Vous avez terni l'image du club. Vous travaillez contre lui mais c'est le problème des ultras qui ont des valeurs très différentes des autres groupes de supporteurs malgré des animations qui restent remarquables par ailleurs", tel a été le message transmis par Roland Romeyer aux supporteurs lors de cette réunion rappelant son voeu de voir des "sanctions exemplaires" après les incidents constatés dimanche. M. Romeyer a également rappelé que les débordements constatés en dehors des stades, sur la voie publique notamment à l'occasion de "fights" entre supporteurs, étaient du ressort de la police.
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