Julian Draxler veut rester au PSG
Parfois N.6, de temps en temps N.8. Julian Draxler a découvert un rôle nouveau sur le terrain cette saison. Avec le trio offensif Cavani-Neymar-Mbappé, l'Allemand a dû se remettre en cause, sous la houlette de Thomas Tüchel, le nouvel entraîneur du PSG. Malgré cela, malgré un statut précaire dans le 11 de départ, le milieu de terrain international ne compte pas mettre les voiles. "Loin de moi l'idée de dire: je n'en peux plus, je dois partir. Au contraire, je me sens très bien, j'ai mon temps de jeu, j'ai un super entraîneur et je suis dans une super équipe", a-t-il dit dans un entretien à Kicker. "Ce club est fou, dans le sens positif du terme, il peut se passer tellement de choses du jour au lendemain", poursuit le milieu de terrain de 25 ans, "mais je ne crois pas que quelqu'un va me chasser. Et si on m'offre une prolongation de contrat, j'y serais ouvert".
Pourtant, arrivé au club en janvier, 2017, il a vécu une nouvelle désillusion cette année, avec l'élimination précoce en Ligue des Champions et pas la moindre coupe remportée. "Pour une équipe avec ces ambitions, un titre de champion, c'est trop peu", reconnaît-il. "A mon avis, nous avons très bien travaillé jusqu'à l'élimination en 8e de finale de Ligue des champions contre Manchester United (défaite 3-0 à Paris après une victoire 2-0 à l'aller), et nous avons progressé collectivement", dit-il, "mais nous n'avons pas réussi à nous remettre de ce KO (...) non pas parce que nous n'avions plus envie, mais parce que nous étions tous tellement déçus".
Il est par ailleurs revenu sur l'altercation avec Neymar, à la suite d'une défaite à Montpellier (3-2), qui avait fait couler beaucoup d'encre: "J'ai eu une divergence d'opinion avec lui, comme ça arrive régulièrement. Sauf que lorsque c'est avec Neymar, ça finit dans la presse! (...) Il s'agissait d'un truc pendant le match, il était en colère, j'étais en colère, un mot appelle l'autre, mais l'incident a été aussi vite oublié. Rien de méchant en soi, mais ça a montré que nous étions touchés mentalement". Pas de quoi lui faire fuir la Capitale visiblement.
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