Jallet: "rien à reprocher à Kombouare"
Est-ce que les derniers remous ajoutent de la pression avant de recevoir Nancy ?
Christophe Jallet: "On n'a pas plus de pression qu'il y a 15 jours. Pendant les semaines internationales, on n'est pas très nombreux, mais là tout le monde est de retour et a l'air frais et +dispo+. L'ambiance est très bonne, on est content de se retrouver, la trêve permet de s'aérer la tête. On a à coeur de se rattraper après notre prestation à Bordeaux et contre un adversaire à notre portée."
Comment le groupe réagit-il, alors qu'encore une fois, tout s'agite en coulisses ?
C. J: "Encore une fois, vous avez tout résumé. On est blindé, on essaie de faire abstraction. On a vécu ça calmement et finalement ce sont les mêmes qu'il y a 15 jours qui sont là aujourd'hui. C'est une bonne chose. Il y a une dynamique, ce serait dommage de la briser. Pourquoi y aurait-il plus de pression que sur les autres matches ? On reste sur une belle série de victoires au Parc. Après, sur le jeu, on sera toujours perfectible. L'année dernière on a été flamboyant et on n'a rien gagné."
Et comment trouvez-vous Antoine Kombouaré ?
C. J: "On n'a pas parlé de ça avec lui. Il nous a dit qu'il était là et qu'il avait envie de bosser pour tirer le club vers le haut. C'était son anniversaire cette semaine. Il a payé son pot ce matin, on a bu un Orangina et un Coca à sa santé. Impeccable. Avec Leonardo il n'y a rien eu de spécial non plus. Il est passé ce matin. S'il y a quelque chose à dire, il le fait."
Trouvez-vous logique que Kombouaré soit menacé ?
C. J: "Je ne sais pas ce qu'on peut lui reprocher. Ce serait mentir de dire qu'il ne fait pas du bon boulot. Les résultats sont là, c'est là dessus qu'on juge un coach. Les résultats parlent d'eux-mêmes, il n'y a rien à ajouter. Mais ça fait partie de la vie d'un entraîneur, comme un joueur qui voit arriver un concurrent à son poste. En tous cas, dans son comportement rien n'a changé."
La démarche de Leonardo vous surprend-t-elle ?
C. J: Oui et non. Il est sûrement en contact avec des joueurs aussi."
Les dirigeants parlent désormais du titre comme d'un objectif...
C. J: "On a abordé le sujet. En début de saison, on nous a parlé des trois premières places. Ca évolue en fonction des résultats. On a le droit d'y penser mais on n'a joué que 13 matches. Nous avons une série de matches importants, Marseille, l'Europa League, Lille... Si on négocie bien ce mois et qu'on passe les fêtes au chaud, on sera pas mal."
Avez-vous des nouvelles de Peguy Luyindula ?
C. J: "Je ne sais pas ce qui se passe. Toujours est-il qu'il n'est pas avec nous. Je préfère ne rien dire que de dire des bêtises. Mais on est avec lui quoi qu'il arrive. Ce ne sont pas des décisions qui nous appartiennent. Il y a le club, le joueur et l'amitié."
Et de David Beckham ?
C. J: "Je regarderai le résultat de la finale de MLS. S'il doit venir, on l'accueillera les bras ouverts."
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