Cet article date de plus de treize ans.

Jallet: "rien à reprocher à Kombouare"

Face aux rumeurs concernant Antoine Kombouare, les joueurs du PSG s'expriment à leur tour, à l'image du latéral droit Christophe Jallet. Pour lui, les résultats de l'entraîneur parisien "parlent d'eux mêmes", et il ajoute qu'on ne voit pas vraiment ce qu'on peut lui reprocher. Pour Jallet, il ne faut pas que cela mette de pression sur le groupe ni ne brise la belle dynamique que le PSG connaît depuis le début de la saison.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Christophe Jallet

Est-ce que les derniers remous ajoutent de la pression avant de recevoir  Nancy ?
Christophe Jallet: "On n'a pas plus de pression qu'il y a 15 jours. Pendant les semaines  internationales, on n'est pas très nombreux, mais là tout le monde est de  retour et a l'air frais et +dispo+. L'ambiance est très bonne, on est content  de se retrouver, la trêve permet de s'aérer la tête. On a à coeur de se  rattraper après notre prestation à Bordeaux et contre un adversaire  à notre portée."

Comment le groupe réagit-il, alors qu'encore une fois, tout s'agite en  coulisses ?
C. J: "Encore une fois, vous avez tout résumé. On est blindé, on essaie de  faire abstraction. On a vécu ça calmement et finalement ce sont les mêmes qu'il  y a 15 jours qui sont là aujourd'hui. C'est une bonne chose. Il y a une  dynamique, ce serait dommage de la briser. Pourquoi y aurait-il plus de  pression que sur les autres matches ? On reste sur une belle série de victoires  au Parc. Après, sur le jeu, on sera toujours perfectible. L'année dernière on a  été flamboyant et on n'a rien gagné."

Et comment trouvez-vous Antoine Kombouaré ?
C. J:
"On n'a pas parlé de ça avec lui. Il nous a dit qu'il était là et qu'il  avait envie de bosser pour tirer le club vers le haut. C'était son anniversaire  cette semaine. Il a payé son pot ce matin, on a bu un Orangina et un Coca à sa  santé. Impeccable. Avec Leonardo il n'y a rien eu de spécial non plus. Il est  passé ce matin. S'il y a quelque chose à dire, il le fait."

Trouvez-vous logique que Kombouaré soit menacé ?
C. J:
"Je ne sais pas ce qu'on peut lui reprocher. Ce serait mentir de dire  qu'il ne fait pas du bon boulot. Les résultats sont là, c'est là dessus qu'on  juge un coach. Les résultats parlent d'eux-mêmes, il n'y a rien à ajouter. Mais  ça fait partie de la vie d'un entraîneur, comme un joueur qui voit arriver un  concurrent à son poste. En tous cas, dans son comportement rien n'a changé."

La démarche de Leonardo vous surprend-t-elle ?
C. J: Oui et non. Il est sûrement en contact avec des joueurs aussi."

Les dirigeants parlent désormais du titre comme d'un objectif...
C. J:
"On a abordé le sujet. En début de saison, on nous a parlé des trois  premières places. Ca évolue en fonction des résultats. On a le droit d'y penser  mais on n'a joué que 13 matches. Nous avons une série de matches importants,  Marseille, l'Europa League, Lille... Si on négocie bien ce mois et qu'on passe  les fêtes au chaud, on sera pas mal."

Avez-vous des nouvelles de Peguy Luyindula ?
C. J: "Je ne sais pas ce qui se passe. Toujours est-il qu'il n'est pas avec  nous. Je préfère ne rien dire que de dire des bêtises. Mais on est avec lui  quoi qu'il arrive. Ce ne sont pas des décisions qui nous appartiennent. Il y a  le club, le joueur et l'amitié."

Et de David Beckham ?
C. J: "Je regarderai le résultat de la finale de MLS. S'il doit venir, on  l'accueillera les bras ouverts."
      

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