Hollande maintient les 75%
"La nécessité de redresser les comptes publics justifie, pleinement, cet effort demandé aux entreprises qui font le choix de verser des rémunérations annuelles d'un tel niveau", a indiqué l'Elysée dans un communiqué après la réunion organisée par le président de la République avec les représentants des clubs. Ceux-ci, vent debout face à cette taxe qui selon eux, pourraient "mettre en danger leur équilibre économique" étaient allés à l'Elysée avec au moins une revendication précise, la non-rétroactivité du texte, qui leur aurait permis de ne payer cet impôt que sur les futurs contrats de joueurs. "Le président de la République a affirmé la disponibilité de l'Etat pour accompagner le football français dans la définition d'un modèle économique durable et équilibré", selon le communiqué. "A ce titre, il a invité ses interlocuteurs à participer aux travaux de la mission que la ministre chargée des Sports a confié à Jean Glavany et qui rendra ses conclusions à la fin du mois de janvier prochain".
La fin de non-recevoir du président Hollande aux demandes d'aménagement du monde du foot pro concernant ce projet de loi n'est pas une surprise. Après la volte-face fiscale sur l'écotaxe et la taxation de l'épargne, le gouvernement avait multiplié les messages de fermeté sur la taxe à 75% avant la rencontre entre les patrons du foot et le chef de l'Etat.
La grève dans les stades
Immédiatement après qu'il ait été confimé que le Chef de l'Etat ne prenait pas en compte leur requête, les représentants du football ont précisé que la grève prévue aurait bien lieu. "Nous maintenons nos positions, nous suspendons toujours notre participation à la commission Glavany (commssion du football "durable") et nous maintenons notre journée blanche (sans foot en L1 et L2) pour le dernier week-end de novembre", a indiqué Jean-Pierre Louvel, président du syndicat des clubs de foot professionnels (UCPF).
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