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Halilhodzic promet "travail et souffrance" à ses joueurs

Intronisé mardi entraîneur du FC Nantes, Vahid Halilhodzic a promis jeudi "travail et souffrance" à ses joueurs, avant-derniers de Ligue 1 après huit journées, lors de sa première conférence de presse sur le banc des Canaris. Attaquant vedette des Canaris au début des années 80, le Franco-Bosnien, qui succède au Portugais Miguel Cardoso, a dressé un constat sans concession sur la situation du club.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Vahid Halilhodzic travail le physique avec ses joueurs (SEBASTIEN SALOM GOMIS / AFP)

"J'ai dit aux joueurs: +aujourd'hui, je ne peux vous promettre que du travail et de la souffrance. Peut-être qu'un jour on va rigoler...+ Mais j'ai envie de faire avec ce groupe quelque chose de bien", a expliqué Halilhodzic. Reconnaissant une certaine "nostalgie" et surtout "un grand plaisir" à revenir dans le club où il a passé "5 saisons inoubliables", il a admis que ce retour est "un petit peu risqué". Mais il assure arriver avec "beaucoup d'enthousiasme, de volonté, d'ambition et de détermination pour donner un coup de main à un club que j'adore".

Des conneries sur Vahid

Lors de son premier contact avec les joueurs, mardi, il les a sentis "inquiets parce qu'ils ont un peu entendu des choses sur +Vahid+". "Il y a tellement de conneries qui sortent chaque jour sur +Vahid+...", a-t-il ajouté, parlant de lui à la troisième personne. L'ancien buteur - 112 buts en 195 matches - a également balayé toute inquiétude quant à l'espérance de vie extrêmement faible des techniciens sur le banc jaune et vert sous la présidence de Waldemar Kita: il sera le 14e entraîneur différent en un peu plus de 11 ans. "Est ce que je vais réussir ? je ne sais pas. Vous savez, l'entraîneur est toujours le maillon faible partout", a-t-il d'abord souligné.

Imposer la culture du travail et de la gagne

"À Nantes ça change vite, très rapidement. Je peux être viré dans deux mois mais je suis venu sans avoir peur de quoi que ce soit", a-t-il ensuite assuré. Il a également relativisé les craintes sur d'éventuelles frictions avec son président envahissant. "Lui, il est le patron du club. Moi, je suis le patron du sportif. Tout le monde attend un conflit entre moi et le président. Peut-être il y en aura, peut-être il n'y en aura pas", a-t-il balayé. Quant à son projet de jeu, il est resté vague: "Ce que je déteste, c'est les mauvais résultats, j'adore gagner. Je ferai tout avec mon expérience et ma compétence pour imposer la culture du travail et de la gagne" à Nantes, a-t-il conclu.
 

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