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Gillot: "Monaco, on préfère les prendre samedi"

"On préfère les prendre samedi que dans deux ou trois mois", a estimé l'entraîneur de Bordeaux Francis Gillot à l'évocation de la venue de Monaco en ouverture de la L1, et en comptant "s'appuyer sur les choses positives" aperçues contre le Paris SG.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Francis Gillot.

Après Paris lors du Trophée des Champions, place à Monaco, un autre  gros...
Francis Gillot: "On ne sait pas. Tous les joueurs qu'ils ont pris, apparemment sont des  bons joueurs car ils coûtent cher. C'est surement une bonne équipe, ils l'ont  montré contre Tottenham (5-2), on ne bat pas une équipe étrangère comme ça sans  qualités. Bien sûr, c'est un gros. Peut-être qu'ils ne sont pas tout à fait  prêts, on préfère les prendre samedi que dans deux ou trois mois. Mais ça sera  une grosse équipe".
   
Après le match à Libreville, vous étiez satisfait malgré la défaite.  Vous comptez vous appuyer là-dessus?
FG "On s'appuie toujours sur les choses positives quand on fait un bon  match. On essaye de rectifier par la vidéo, lors du débriefing. Ce qui est  dommage, c'est d'avoir donné ces deux buts sur des ballons que l'on a dans les  pieds et que l'on donne à l'adversaire. Après, il faut être un peu plus  efficace devant pour tuer ce match. A 2-0 à la 75e, cela aurait été autre  chose. Mais c'est mieux de commencer par un bon match".
   
Monaco a un joueur hors norme, Falcao. Vous en tenez compte dans la  préparation du match?
F.G : "Bien sûr. On va montrer ses déplacements. Il fait toujours les bons  déplacements aux bons moments, c'est un peu genre Pauleta à l'époque, il se met  toujours derrière un défenseur, à l'opposé du ballon. On va montrer ça à la  causerie, c'est obligé. Pour le championnat, c'est bien d'avoir des joueurs de  ce calibre".
   
Avec un effectif quasi inchangé, qu'est ce qui peut changer par rapport  à la saison dernière? Comment éviter les problèmes?
F.G: "Des problèmes, on en a toujours. Tous les entraîneurs en ont. Vous  savez, des entraîneurs heureux, il n'y en a pas beaucoup: celui qui finit  champion. Moi j'étais heureux lors de la finale de la Coupe (de France) donc c'est déjà pas mal. Souvent, on déçoit plus que l'on surprend. Il y a Nice qui  a fait un beau parcours, mais c'est compliqué de toujours faire bien toute  l'année surtout quand il y a une soixantaine de matches. Il y a des hauts et  des bas, il ne faut pas s'enflammer quand il y a un bon match et ne pas être  catastrophé quand il y en a des mauvais. Faut rester entre les deux. Si on gagne Monaco, c'est bien, mais si on perd, ce n'est pour ça qu'on sera mauvais et qu'on ne gagnera pas les matches d'après. Moi je vois plutôt à cinq six matches, un objectif à moyen terme".
   
 C'est l'excitation, l'impatience, l'appréhension qui prédomine avant le  début de cette L1?
F.G: "On sait que ce sera compliqué, que les trois-quatre premières places  seront compliquées à aller chercher. On va faire le maximum avec ce que l'on a.  Il n'y a pas d'angoisse, on est content de reprendre, parce que s'entraîner c'est bien, mais à un moment donné il faut quand même des matches officiels pour pouvoir se jauger et voir ce que l'on peut rectifier".

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