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Football - Championnat de France : Les 7 leçons à tirer de la 1re journée de Ligue 1

La Ligue 1 s’est ouverte sur une journée riche en buts. Les cadors ont assuré, Dimitri Payet a flambé, Patrick Vieira un peu moins. Les enseignements de la 1re journée.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
 

Le match : Angers – Nîmes

Un feu d’artifice dès l’entame du championnat. A Angers, le promu nîmois a réussi un véritable exploit : renverser une situation bien compromise en l’emportant 3-4 après avoir été mené 3-1 à la 55e. Les Crocos ont eu la peau dure puisqu’ils ont effectué leur remontée fantastique tout en étant réduit à 10 lors des 10 dernières minutes. Cette 1re journée était de toute façon faite pour de tels scénarios, il n’y a pas eu le moindre match nul. Meilleur attaque de l’antichambre la saison dernière, l’équipe de Bernard Blaquart s’est appuyée sur ses qualités et sur ses hommes de l’an passé, les buteurs Thioub, Deprés et Ripart en tête. Chapeau !

L’homme fort : Dimitri Payet

Si l’OM recherche désespérément sa pointe, il peut au moins compter sur son maître à jouer. Sa blessure de la fin de saison passée semble être de l’histoire ancienne pour Dimitri Payet. Le Réunionnais est reparti sur les mêmes bases que sa première partie de saison 2018 : des passes délicieuses, des choix judicieux et des buts précieux. Avec son doublé, l’international est le premier meilleur buteur de la saison et Marseille, large vainqueur de Toulouse (4-0), le premier leader de la saison. Dire que Florian Thauvin n’est encore qu’en rodage et que le mercato n’est pas fini…

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L’équipe du week-end : Strasbourg

A Bordeaux, le RSCA a signé le gros coup du week-end. Les Girondins étaient peut-être émoussés de leur déplacement à Marioupol en Ligue Europa. Mais la formation de Thierry Laurey a surtout livré une très belle prestation à l’image de l’action collective du deuxième but signé Da Costa. Les recrues (Sissoko, Mitrovic) sont au niveau, les cadres de la saison passée (Liénard, Martin, Lala) toujours présents, de quoi offrir quelques garanties à l’équipe alsacienne. Après tout, Bordeaux restait sur sept victoires consécutives en matches officiels à cheval sur la fin de saison dernière.

La déception : Nice

On savait que les Aiglons ne seraient pas prêts pour la reprise, entre le dossier du numéro 9 et l’adaptation nécessaire à l’arrivée de Patrick Vieira sur le banc. Mais la défaite à la maison (0-1) contre le promu Reims fait malgré tout désordre. Cueilli à froid par l’ouverture du score précoce du champion en titre de Ligue 2, l’OGC n’a pas montré grand-chose dans la construction, comme dans la finition pour se montrer dangereux. En coulisses sur le marché des transferts, comme sur le terrain, il y a encore pas mal de travail à faire pour le Gym.

La stat : 3,3

On n’avait plus vu ça depuis plus de quarante ans ! Les acteurs de Ligue avaient visiblement hâte de retrouver les terrains puisqu’avec 33 buts inscrits lors de cette première journée, soit 3,3 par rencontre, c’est la plus haute moyenne pour l’ouverture d’une saison de première division depuis la saison 1977-1978. C’est en comparaison six buts de plus que la moyenne par journée de la saison dernière. Certes, les maladresses de gardien ont parfois aidé. Mais on ne va pas non plus bouder notre plaisir.

La belle histoire : Senou Coulibaly

Il y a un an et demi, Senou Coulibaly évoluait à Cergy-Pontoise, en R2, le septième échelon national. Il y a encore trois mois, il foulait tous les week-ends les pelouses de National 2 avec le Stade Montois. Arrivé libre cet été à Dijon après plusieurs essais, l’athlétique défenseur a offert d’une jolie reprise sur corner la victoire au DFCO sur la pelouse de Montpellier (1-2) à la 91e minute. Le rêve pour son premier match en professionnel et alors qu’on ne l’attendait pas vraiment dans le 11 titulaire à la rentrée.

La photo : Les Titis parisiens ont saisi leur chance

Le PSG qui gagne avec des "nobody", ce n’est pas arrivé souvent dans l’ère qatarie. Mais entre les blessures et le mercato pas encore conclu, Thomas Tuchel a de nouveau fait confiance à ses jeunes, comme en préparation. Et la recette a marché. Avec Nsoki, Dagba, Bernede titulaires, puis Diaby entré en cours de jeu, tous dans des maillots sans leur nom floqué, Paris aurait presque eu des airs d’équipe de Coupe de France. Avec Nkunku et Weah - auteur de son premier but en pro en fin de match - également formés au club et ayant pris part au succès face à Caen (3-0), la jeunesse parisienne était triomphante dimanche.

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