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Deschamps: "Dans l'obligation de gagner"

L'entraîneur de l'Olympique de Marseille, Didier Deschamps, a déclaré ce jeudi à la presse que son équipe est "dans l'obligation de gagner" samedi à domicile contre Toulouse, pour se relancer après le "coup d'arrêt" qu'elle a connu dimanche en perdant à Brest.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
deschamps anigo vélodrome (BERTRAND GUAY / AFP)

Q: André Ayew touché à une épaule, Mathieu Valbuena à une cuisse: vos joueurs sont sur les rotules?
R: "C'est le cas de beaucoup. C'est pour ça que je fais en sorte de les économiser, même si je ne peux pas pour tous, notamment Mathieu, puisqu'il a joué les trois matches de la semaine dernière. L'accumulation fait que le risque de blessure est un peu plus élevé. C'est problématique car il n'est jamais évident de se passer de joueurs. Mais ce sont les aléas. C'est une période aussi où l'on sort de températures très froides, de terrains un peu lourds. Les organismes sont sollicités".

Q: Pas l'idéal pour préparer la venue de Toulouse?
R: "Toulouse est toujours difficile à jouer de toutes façons, on a toujours une adversité de qualité. Mais bon, on est dans la même situation que beaucoup d'équipes, qui sont dans l'obligation de gagner, et nous on l'est samedi bien évidemment".

Q: Gignac sera-t-il présent face à son ancien club?

R: "Il est disponible mais il le reconnaît lui-même, il n'a pas le rythme pour jouer un match. Après, qu'il puisse être un joker en cours de match, oui ça il peut le faire. Du temps de jeu, il en manque, donc ce sera une option. Psychologiquement, pour lui, être là contre son ancienne équipe c'est important. Mais le coeur c'est une chose, après la réalité est là. Il travaille, c'est l'essentiel pour lui".

Q: La défaite de dimanche à Brest, avec un penalty non sifflé pour l'OM à l'entame, est digérée?
R: "Oui. Forcément quand on perd il y a un coup d'arrêt, comme on restait sur 15 matches sans connaître la défaite... Cela a eu du mal à passer au niveau de la gorge, mais c'est comme ça. Il faut regarder devant. Il y a une grande déception, une frustration, de par le scénario et parce que dans le contenu on avait fait ce qu'il fallait pour gagner. On fait de très bonnes choses depuis pas mal de temps, mais je n'écarte pas le fait que sur les trois derniers matches, on n'a pris que deux points. Il en reste 42 à prendre pour nous d'ici la fin de la saison".

Q: La première place du classement est-elle encore accessible?
R: "On est à la bataille avec beaucoup d'équipes. Il y en a deux qui se sont détachées, qui se battent actuellement pour la première place, et après il y en a beaucoup qui se battent pour la troisième, dont on fait partie, même si on est en retard sur Lille qui est troisième. Après, je ne sais pas ce qui se passera dans dix journées. Les cinq dernières, c'est là où tout se joue. Il faudra voir où on est placé à ce moment-là. La première place n'est pas inaccessible, mais il faut être réaliste: il y a plus de dix points d'écart avec les deux premiers. Ce n'est pas tout de gagner des matches, il faut aussi qu'eux en perdent. Aujourd'hui, ils ont une avance qui est assez conséquente".

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