Dégradations au Parc OL: deux huis clos partiels avec sursis pour le PSG
Après ce match remporté par le club de la capitale face à Monaco (4-1) le 1er avril, la LFP avait condamné "les actes de vandalisme" perpétrés par "une partie des supporters du PSG" au Parc OL, où des sièges avaient notamment été arrachés. Le PSG a déjà purgé une sanction à titre conservatoire, à savoir la fermeture de l'espace visiteur lors des matches à l'extérieur du club jusqu'à ce jeudi, ce qui s'est appliqué lors des rencontres Angers-PSG le 14 avril et Metz-PSG le 18 avril.
Le surlendemain de la finale de la Coupe de le Ligue, le PSG avait annoncé sa décision de "déposer une plainte contre X afin que toute la lumière soit faite sur ces incidents". Il avait condamné "avec la plus grande fermeté l'ensemble des troubles causés durant ce match par une petite minorité" de ses 12.000 fans ayant fait le déplacement à Lyon. Le PSG avait également pointé les "défaillances graves" de la LFP "organisateur du match". L'OL avait répliqué en assurant ne pas accepter "les mises en cause directes ou indirectes de son organisation", menaçant de poursuites judiciaires.
Les Parisiens avertis
"Il est hors de question que de tels événements et comportements se reproduisent, à l'extérieur ou au Parc des Princes. Les supporters à l'origine de ces incidents étant susceptibles de se retrouver dans les stades, le message est très clair, c'est un dernier avertissement", a déclaré le président de la commision de discipline. Voilà pour le côté sévère. "Le sursis tombera sur des faits de même nature ou de même ampleur", a-t-il précisé. "Il faut tenir compte du retour des ultras et du fait que depuis septembre il n'y a eu aucun problème. En revanche, le signal envoyé par ces supporters-là lors de la finale de la Coupe de la Ligue nous paraît assez inquiétant".
Il s'agit du plus gros dérapage des ultras parisiens depuis leur retour en grâce. Chassés du Parc des Princes par le plan Leproux en 2010, ils ont fait leur retour dans l'environnement du PSG avec le soutien de son président, Nasser Al-Khelaïfi, désireux d'avoir un stade plus festif. Le dirigeant qatari a impulsé un nouveau dialogue avec les ultras du Collectif Ultras Paris (CUP), malgré les réticences des pouvoirs publics. Ciblé par Didier Quillot, directeur général exécutif de la Ligue, après les dégradations du Parc OL, le CUP avait condamné "avec fermeté et sans ambiguïté les dégradations volontaires", mais aussi pointé "l'absence de contrôles à l'entrée de la tribune" qui a permis "à de nombreux éléments extérieurs de s'immiscer au milieu de notre tribune".
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