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Claude Robin: "Pas de révolution"

"Pas de révolution": le tout nouvel entraîneur de Troyes, Claude Robin, n'a pas promis de miracle mardi pour la lanterne rouge de la L1, quatre jours avant de diriger son premier match contre Bastia, assurant même d'ores et déjà préparer la saison prochaine en L2.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le nouvel entraîneur de Troyes, Claude Robin

Quel sentiment vous anime au moment de faire vos débuts en Ligue 1 ?

Claude Robin : "Je ne suis pas carriériste, je n'ai jamais cherché à entrainer  absolument en pro mais je suis très heureux d'être là, ce serait hypocrite de  dire le contraire. Je me vois comme quelqu'un de fidèle, à la disposition du  club, je ne me pose pas trop de questions. Je vais avoir 55 ans jeudi, je suis  un +jeune-vieux+ entraîneur. Je sais aussi relativiser. J'avais beaucoup appris  de mon court intérim en 2009 (5 matches). J'ai compris notamment qu'un bon  entraîneur est un entraîneur qui gagne, c'est tout. Si ça ne se passe pas bien,  je prendrai sans doute une claque mais j'ai envie de positiver au maximum".

Quels sont vos objectifs, sachant que l'équipe n'a quasiment plus aucune  chance de se maintenir ?

C. R. : "On est parti sur un projet de reconstruction pour la saison prochaine.  L'idée, à partir de ce qu'on a construit au centre de formation, est de créer  un lien plus établi avec les pros. Pour que les jeunes qui ont des qualités  puissent passer le pallier encore plus vite. Mais bien sûr, à court terme,  l'envie de gagner des matches est forte. La difficulté sera pour nous de  préparer l'avenir en gérant au mieux le groupe actuel".

Comment comptez-vous redressez l'équipe qui n'a toujours pas gagné ?

C. R. : "Pour l'instant, je me vois plus comme un donneur de confiance. La  situation n'est pas facile et je sens le groupe affecté. C'est normal quand on  ne gagne pas. Maintenant, ce sont aussi des professionnels, ils doivent prendre  leurs responsabilités. Il n'y aura pas de grande révolution sur le plan du jeu.  Je vais poursuivre sur ce qu'a fait le staff qui était en place pour le match à  Reims (1-1) samedi dernier. En essayant d'amener encore autre chose, se servir  des erreurs pour faire tourner le manque de réussite actuel".

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