Cet article date de plus de dix ans.

Blanc: "S'il veut, on ne joue pas..."

A deux jours du choc Monaco-Paris, l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a répondu vendredi avec ironie à son homologue monégasque Claudio Ranieri qui estime que le club de la capitale a déjà gagné le titre de champion.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

Q: Ce match peut-il tuer le championnat ?
R: "C'est un gros match contre un concurrent direct pour le titre. Monaco  fait un super championnat, nous a pris un point au Parc des Princes. Il n'y a  que 5 points d'écart entre les deux équipes qui vont jouer pour gagner, ce qui  est très bien pour le spectacle et les amoureux du football. J'espère que ce  sera un match de haut niveau avec de grands joueurs sur le terrain et avec une  philosophie offensive des deux côtés. Ce sera un match intéressant à jouer et à  suivre pour les spectateurs."
   
Q: En quoi vous avaient-ils posé des problèmes au match aller (1-1) ?
R: "Ils étaient en grand forme à cette époque-là mais attention, on leur  avait posé autant de problèmes. Mais c'est une équipe qui avait joué, c'est  l'une des seules équipes qui est venue au Parc avec l'ambition de jouer,  d'avoir le ballon, d'attaquer. Cela avait donné un beau match, il y avait eu  des occasions de but et des buts. C'était un match de haut niveau. J'espère que  ce sera la même chose dimanche."
   
Q: L'absence de Falcao change-t-elle la donne ?
R: "Nous, on n'a pas Cavani. C'est regrettable que des joueurs comme Falcao  ou "Edi" ne soient pas là, mais on ne peut rien y faire."
   
Q: Craignez-vous Berbatov ?
R: "On ne sait pas s'il va jouer. Mais sincèrement, je m'occupe plus de mon  équipe que de Monaco. On se prépare à notre manière en sachant qu'on les  observe depuis longtemps. Qu'il joue ou pas, la préparation, la motivation et  les objectifs restent les mêmes."
   
Q: Ibrahimovic peut-il être la clé du match ?
R: "Ce n'est pas une surprise. Les grandes équipes dépendent pratiquement  toujours de leurs grands joueurs. Ibra est un grand joueur et c'est l'un de nos  buteurs donc ce n'est pas étonnant que les résultats de Paris dépendent d'Ibra.  Mais je peux citer d'autres équipes où c'est la même chose. Il y a une réalité,  c'est que le PSG est meilleur avec Zlatan que sans Zlatan. Quand vous avez des  joueurs qui marquent et font des passes décisives, bien sûr qu'ils sont  importants. Il n'y a rien d'étonnant." 
   
Q: Etes-vous satisfait du niveau de jeu de votre équipe actuellement ?
R: Je suis satisfait quand mon équipe gagne. Un entraîneur, s'il ne gagne  pas, vous savez ce qui lui arrive. Le principal c'est de gagner. Après, si vous  pouvez ajouter la manière, c'est bien. Il y a des moments dans la saison où  vous êtes mieux qu'à d'autres. On garde bien le ballon, on le fait bien courir,  mais on se créé moins de situations et on marque moins de buts. C'est ce qui  fait la différence."
   
Q: Ranieri pense que vous avez déjà gagné le championnat...  
R: "S'il veut, on ne joue pas le match. J'ai eu la chance de connaître très  bien M. Ranieri comme entraîneur, il est très malin mais c'est une très bonne  personne."
   
Q: Qui a la pression, Paris ou Monaco ?
R: "On attaque la rencontre avec 5 points d'avance. Je crois qu'on est dans  une meilleure situation que Monaco."
   
Q: Au-delà de l'aspect comptable, y a-t-il autre chose qui se joue entre  les deux équipes ?
R: "Ce sont des matches de haut niveau, de prestige car Monaco a mis les  moyens pour construire une très belle équipe. Ils font un très bon championnat,  il y a peut-être une question de suprématie. Mais c'est surtout un match à  gagner. C'est un match qui vaudra 3 points comme celui contre Valenciennes une  semaine plus tard. Pas plus, pas moins. Monaco a un propriétaire qui a de  grands moyens économiques, ils ont un avantage fiscal, ça risque donc d'être un  grand club français dans les années à venir. C'est une bonne chose car la  réalité des clubs français est difficile économiquement."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.