Blanc est dans la place
"Ce n'est pas bien grave de ne pas être le premier dans une liste, le plus important étant d'être choisi au final." Laurent Blanc a fait peu de cas des discussions qui ont eu lieu avant son arrivée et des refus de grands noms du football. Blanc l'accepte, c'est la règle du jeu. "Oui, la date (d'engagement) est tardive pour moi, mais ce n'est pas bien grave de ne pas être le premier dans une liste, le plus important est d'être choisi au final, et c'est le cas", a commenté l'ancien sélectionneur de l'équipe de France. Depuis qu'il est en place, Blanc consulte et discute beaucoup avec sa hiérarchie pour bâtir un effectif de 25 joueurs capables de jouer sur tous les tableaux. Selon lui, l'objectif qu'on lui a fixé est de faire au moins aussi bien que Carlo Ancelotti à qui il a souhaité bonne chance au Real Madrid. "Je sais ce qui nous attend (avec le staff), c'est un challenge excitant mais difficile aussi", a souligné le technicien parisien.
Blanc va fixer ses règles
"Avec le staff, nous allons essayer, je dis bien essayer, de faire en sorte de remplir les objectifs et offrir un beau spectacle", a-t-il ajouté. Sur sa capacité à gérer un vestiaire de stars, Blanc s'est voulu ferme. "Les résultats feront que ce sera facile ou difficile, à moi d'instaurer des règles, les appliquer, être ferme, essayer de fédérer tout le monde dans un projet de jeu, pour essayer d'être meilleurs, je l'espère, que l'année dernière" a précisé Laurent Blanc. Ces vestiaires ingérables, Blanc en a connu pendant sa carrière de joueur. "Dans tous les grands clubs, les vestiaires sont difficiles, a-t-il admis. En tant qu'entraîneur, j'ai eu un seul club, Bordeaux (2007-10), mais en tant que joueur j'ai fait partie de ces vestiaires difficiles à gérer". L'avenir dira si Blanc a affirmé son autorité entre les murs parisiens. Il est soutenu par son président qui s'est dit "confiant" avec Blanc comme entraîneur "pour continuer sur la bonne voie vers l'objectif, avec un nouveau titre de champion de France la saison prochaine".
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