Cet article date de plus d'onze ans.

Bastia se retourne contre ses supporters

L'impunité n'existe plus en Corse. Le SC Bastia a décidé de monter au créneau contre les agissements de certains de ses supporters. Le club a décidé de porter plainte contre neuf d'entre eux après les incidents survenus face à Ajaccio début mars.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Le soir même du match, une campagne médiatique sans précédent visant à  dépeindre Furiani comme le repaire de plusieurs centaines de hooligans a été  mise en place. Craignant que ces allégations infondées ne finissent par influer  sur les instances du football, le Sporting a pris l'initiative de solliciter  une audience exceptionnelle à la commission de discipline de la LFP qui  statuait de manière ordinaire le 7 mars, afin d'apporter aux membres de cette  instance un certain nombre de précisions et d'éléments, notamment en matière  d'imagerie vidéo", affirme le club dans un communiqué.

Selon les dirigeants bastiais, cette initiative "a permis d'éviter une  nouvelle mesure de suspension conservatoire du stade Armand-Cesari", précise le Sporting. En outre, le SC Bastia s'est engagé devant la LFP à "déposer  systématiquement des plaintes nominatives contre les auteurs de faits  répréhensibles constatés dans l'enceinte du stade Armand-Cesari" et "d'admettre le principe d'une possibilité d'intervention des forces de l'ordre dans le stade, en cas de troubles graves à l'ordre public."

Le 2 mars, neuf hommes âgés de 20 à 30 ans sont accusés d'avoir pénétré sur la pelouse du Stade de Furiani, vingt minutes après le coup de sifflet final, pour en découdre avec des supporteurs ajacciens qui avaient  également pénétré sur le terrain. Les policiers chargés de l'enquête ont pu identifier les supporteurs en  visionnant des bandes vidéos permettant au club bastiais de porter plainte nominativement contre ces neuf personnes. Le SCB a également demandé que des interdictions de stade soient prononcées  à leur encontre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.