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Bastia ferme sa tribune Est jusqu'à nouvel ordre

En attendant les probables sanctions de la commission de discipline de la LFP jeudi après les incidents de dimanche contre Lyon, Bastia a pris les devants. Dans un communiqué, le Sporting a décidé de "prendre des mesures fortes" pour éviter que les mêmes débordements se reproduisent. Bastia a ainsi choisi de fermer à titre conservatoire sa tribune Est et de la réaménager pour "maximiser la sécurité". En outre, le SCB a porté plainte contre X et va interdire de stade toutes les personnes ayant participé aux incidents et formellement identifiées.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
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C'est la première réplique au tremblement de terre qui a secoué la Corse dimanche. Suite aux comportements violents de certains supporters de la tribune Est Jojo-Petrignani qui ont envahi la pelouse pour s'en prendre aux joueurs lyonnais avant le match et à la mi-temps, le club bastiais a choisi l'offensive. "Le Sporting Club de Bastia et la grande majorité de ses supporters refusent d’être pris en otage par une minorité de personnes et se battront afin de préserver les valeurs du club et la place qui est la sienne parmi l’élite", s'exprime le club corse dans un communiqué.

Des mesures fortes

Le SCB a donc pris des "mesures fortes" avant que la Ligue ne mette le dossier en instruction jeudi, à savoir fermer "à titre conservatoire" la tribune Est. Ce virage va subir des travaux qui devraient empêcher tout envahissement à l'avenir. Enfin, des interdictions de stade vont frapper ceux qui ont "participé aux incidents et qui seront identifiés".

Ciccolini tente de se dédouaner

"Je ne parlais que de terrain": l'ancien entraîneur bastiais François Ciccolini s'est défendu ce mardi sur le site de L'Equipe d'avoir provoqué les incidents de Bastia-Lyon dimanche en promettant, le 5 novembre aux Lyonnais, un match retour qui allait "se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses".
"Tout le monde recherche le buzz chez les journalistes", a déclaré Ciccolini dans une interview en vidéo. "Mais on se trompe de cible, il faut chercher ailleurs. Je ne parlais que de terrain (...) qu'au niveau de l'agressivité, on allait être là, qu'au niveau des duels, on allait être là". Le 5 novembre, Ciccolini, après le match aller de championnat perdu à Lyon (2-1), avait lancé: "Il va falloir venir chez nous. Il ne faut pas avoir la grippe quand tu vas venir à Bastia, ni la gastro car cela va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses".

"C'est les journalistes qui y ont repensé (avant le match de dimanche, à cette déclaration), pas les gens. Le coupable il faut le chercher ailleurs", se défend aujourd'hui celui qui avait été écarté du poste d'entraîneur de Bastia le 27 février. "Je n'ai jamais cherché à ce que des supporters ou de pseudo supporters aillent mettre le souk dans ce match-là". A la question, "les incidents étaient-ils prémédité dimanche ?", Ciccolini, "dégoûté et déçu" par ce qui ce qui s'est passé, répond: "je ne sais pas, mais il y a des gens qui ne sont pas venus regarder le match". Le club de Bastia a annoncé mardi la fermeture "à titre conservatoire" de la tribune d'où sont partis les supporters ayant agressé des joueurs de Lyon dimanche, provoquant l'interruption du match de L1 Bastia-Lyon. Le club corse a également porté plainte contre X et s'est constitué partie civile et a promis l'interdiction de stade pour "toutes les personnes ayant participé aux incidents et qui seront identifiées". Bastia doit passer jeudi devant la commission de discipline de la Ligue professionnelle de football (LFP) qui doit mettre le dossier en instruction avant de juger des incidents.

VIDEO : Plaintes et enquête ouverte après Bastia - Lyon

VIDÉO. Bastia-Lyon : premières plaintes et enquête ouverte après les incidents

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