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Banide (Monaco) : "Une victoire pour nous en sortir"

Après la défaite face à Nancy (0-1) lors de la 28e journée, Monaco, 18e de L1, doit rebondir et s'imposer chez la lanterne rouge Arles-Avignon samedi, "pour s'en sortir" selon l'entraîneur Laurent Banide, qui sait pourtant que la partie sera délicate.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Est-ce le match de la dernière chance pour Monaco ?
Il reste dix journées. On ne peut pas considérer que ce soit la dernière chance. Mais ce match est très important. En cas de victoire, il peut nous remettre dans le coup et nous permettre de nous en sortir. Ce match est particulier car tout le monde se dit que Arles-Avignon est prenable. Ses joueurs ont pris un mauvais départ. Mais ils ont de la qualité et sont loin d'être à la place à laquelle ils devraient être.
      
Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
On est motivé, concentré. Mais je n'ai pas pu réaliser le travail voulu puisque beaucoup de joueurs sont rentrés tardivement de sélection. On rassemble tout le monde pour réaliser un gros match. On a peu de temps pour remobiliser mais on va s'y attacher. Je ne suis pas là pour faire des rêves. On tirera des conclusions le moment venu. Aujourd'hui, on se bat pour ne pas rester dans cette situation. Il n'y a pas de complexe de supériorité à avoir.
      
Ces derniers matchs sont-ils l'occasion de créer un esprit commando avec un noyau dur ?
On prendra les joueurs les plus compétitifs, les plus motivés. On fera alors les choix pour gagner un maximum de matches. Il faut au moins gagner quatre matches. C'est une tâche difficile. Sur nos dernières prestations, on aurait pu gagner tous nos matches. Je n'a pas vu une fois où l'on méritait d'en prendre quatre! Cela se joue à peu de chose: confiance, état d'esprit. On n'est pas loin. Mais on n'y est pas. C'est ennuyeux car on a beaucoup de regrets sur nos prestations. On se dit toujours qu'il y avait la place de gagner.
      
Les joueurs ont-ils trop la pression ?
On n'a pas le choix! Les joueurs se sont libérés en 2e mi-temps contre Nancy. Mais on ne peut pas attendre de prendre un but pour se libérer. Il faut réussir à emballer le match rapidement. C'est plus facile à dire qu'à faire. Le dos collé au mur, on est plus stressé. Les choses prennent vite un mauvais tournant. Et ce manque de confiance peut engendrer les débuts de rencontres difficiles.
      
Y-a-t-il un sentiment de découragement après la défaite contre Nancy ?
Sur l'instant! On est là pour mettre de l'élan, de l'état d'esprit et gagner la bataille du sauvetage. Ce qui est inquiétant, c'est qu'on ne marque pas nos occasions et que l'on paie cash le peu d'occasions concédées. Cela dit, ce serait plus inquiétant si on n'avait pas d'occasions créées et beaucoup concédées... A un moment, les choses vont tourner. On fait tout pour! Les conditions de la réussite sont là. Malheureusement, quand on rentre à Louis-II, on n'a pas 20.000 personnes qui nous poussent et nous font passer ces moments de doute.
      
Vous attendiez-vous à ce que ce soit aussi compliqué ?
Oui, je m'attendais à cela. On n'a pas assez de temps pour mettre en oeuvre ce qu'on voulait. Je prends une équipe déjà faite malgré les changements de la trêve. Sur ma partie de Championnat, on est 14e. Mais cela ne sert à rien.

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